00. Méditations du dimanche

4e Avent C 22 décembre : la visitation

Les 5 doigts de la pastorale : la vie fraternelle

La visitation de Marie à sa cousine Elisabeth enceinte de 6 mois de Jean, est le signe de la fraternité. Les deux enfants Jésus et Jean se salue dans le ventre de leurs mères. Une fraternité qui dépasse le visible et l’humain et fait entrer dans la fraternité de l’Église qui s’étend à la communion de saints.

Nous continuons la découverte des 5 doigts de la pastorale en ce dimanche :

La vie fraternelle : index

La vie fraternelle est essentielle à tout baptisé, elle répand l’odeur de l’amour de Dieu et nous rassemble en Église. Elle nous fait vivre tout ce que l’Esprit-Saint nous apporte par les autres, la joie de vivre ensemble, en nous donnant une direction solide et claire. Elle nous oriente de façon déterminée vers le bien, le beau, le vrai, l’unité (1 Corinthiens 1, 10), un seul corps : l’Église (Romains 12, 4-5)

Le lien entre l’index et la vie fraternelle indique la direction, le sens et le but de la vie chrétienne : par la vie fraternelle, signifier et vivre déjà la communion avec Dieu qui nous attend dans l’éternité. Ainsi l’odeur particulière de l’amour de Dieu et de sa miséricorde se répand dans la délicatesse, l’attention et le respect des autres, la bienveillance, la bonté, l’humilité et la fraternité.

Cette fraternité n’est pas seulement à vivre concrètement par les apéro à la sortie de la messe, mais par toutes les initiatives qui favorisent le lien entre paroissiens et paroissiens et également ceux qui sont aux périphéries (café contact, repas des aînés, repas spaghetti pour tous, …)

3e Avent C 15 décembre : Réjouis-toi, de tout ton cœur

Les 5 doigts de la pastorale : la vie de prière

« Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem ! (1ère lecture)

Frères, et soeurs    soyez toujours dans la joie du Seigneur ;
je le redis : soyez dans la joie. (2e Lecture)

« Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »

Nous continuons notre découverte des 5 doigts de la pastorale :

Vie de prière : le majeur

La prière commence par la louange et la joie ou le silence et l’ouverture du cœur.

Il s’agit de s’ouvrir au feu de l’Esprit-saint qui habite en nous depuis notre baptême et désire se déployer dans tout notre être et notre vie.

La prière est ce déploiement de la présence et de l’amour de Dieu en nous et par nous dans notre vie quotidienne.

La vie de prière est le socle solide du baptisé qui lui donne l’équilibre ; elle le relie au ciel de Dieu, tout en l’ancrant dans la réalité humaine de la terre. Elle est cet équilibre entre ces deux dimensions humaines et divines. La prière nous remplit de la surabondance de sa joie, de sa paix, de sa douceur, de son humilité, de sa miséricorde, en d’autres termes: de Jésus-Christ (Mathieu 11, 25-30). La prière est le moyen de nous laisser remplir par Dieu et de nous ajuster à son cœur. Il existe de nombreuses formes de prière et chacun doit trouver celle qui lui convient le mieux dans le contexte et la personnalité qui est la sienne pour atteindre ce but :

• prière de louange : louer Dieu avec des chants et des invocations libres ;

• prière des heures : laudes, milieu du jour, vêpre, l’Église propose des psaumes ; lectures, cantiques, intercessions,pour rythmer nos journées ;

• prière avec la Parole de Dieu (lectio divina) ;

• prière silencieuse et contemplative (oraison) ;

• prière d’adoration devant le saint sacrement ;

• prière du chapelet : prier les mystères de Jésus avec Marie ;

• méditation à partir d’une icône, d’une œuvre d’art, de la beauté de la nature, d’une photo, …

Le lien entre le majeur et la vie de prière souligne l’importance majeure de la prière dans toutes ses formes pour une vie chrétienne équilibrée. Ce doigt du temps nous incite à prendre des rendez-vous avec le Seigneur dans la rencontre personnelle avec lui et ainsi mieux toucher et percevoir concrètement les signes de sa présence et de sa miséricorde dans notre vie quotidienne.

2e Avent C 8 décembre :  Jérusalem, quitte ta robe de tristesse

Les 5 doigts de la pastorale : la vie d’évangélisation

Nous continuons notre découverte des 5 doigts de la pastorale en ce dimanche :

Vie d’évangélisation : auriculaire = la joie de l’Évangile

« Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère,
et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours,
    enveloppe-toi dans le manteau de la justice de Dieu » (1ère Lecture)

« Jean, le fils de Zacharie parcourut toute la région du Jourdain,
en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés » (Evangile)

La première évangélisation c’est la joie, le rire l’humour. Car Dieu nous communique sa joie, pour cela laissons nos péchés se transformer par le pardon et la miséricorde de Dieu en joie de proclamer la Bonne Nouvelle du salut : l’Évangile

Le souci de l’évangélisation consiste surtout à aller à la rencontre de tous ceux qui ne viennent pas ou plus en paroisse, soit la grande majorité. Comme l’auriculaire, le petit doigt, il conduit à nous mettre à l’écoute de tous ceux qui sont à la périphérie, pour nous laisser évangéliser par eux et découvrir toutes les semences d’Évangile déjà vécues dans leur quotidien.

Concrètement, ce sera par des visites et des contacts personnels que ce souci pourra se manifester : visites à l’occasion de la saint Nicolas, visites de toutes les personnes qui ont atteint 70 ans lors de leur anniversaire, visites de tous les jeunes à leur majorité, visites à l’occasion de la préparation d’un sacrement (toutes les familles dont un enfant se prépare à la 1ère communion ou à la confirmation), visites systématique quartier par quartier (visiter tous nos paroissiens-nnes dans un quartier), …

Mais ce souci peut aussi s’exprimer par l’évangélisation de rue (davantage en ville) : prier – chanter – louer en pleine rue et aborder les personnes qui s’arrêtent pour leur témoigner de notre intention et parler de notre foi en Jésus-Christ mort et ressuscité, pour nous[1].

Ce souci peut aussi s’exprimer par la prière proposée pour tous ceux qui ont un fardeau à déposer : veillées de consolation, assemblées de guérison, écoute pour la guérison intérieure, … N’oublions pas que Jésus ne s’est jamais contenté seulement d’annoncer le Royaume, mais il a guéri les malades, les tourmentés de toutes sortes, les possédés, les épileptiques, les paralysés, qu’on lui amenait (Matthieu 4,23-24). À nous de découvrir comment traduire cela aujourd’hui.

Ce souci peut aussi s’exprimer par la participation active à toutes les activités locales, citoyennes et sociétales de loisirs, sportives et de détente : concert de la fanfare, marché de Noël (en proposant de fabriquer et décorer une bougie), rencontre de foot, …

Mais ce souci de l’évangélisation ne doit pas être notre œuvre humaine de bonne volonté, mais le fruit de l’inspiration de l’Esprit-Saint[2], seul à même de nous aider à discerner ce qui est juste et bon dans notre paroisse, notre unité pastorale. Car en ce domaine plus encore qu’en d’autres, il n’y a pas de recettes toutes faites ! (Parcours alphalive, temps de jeux, de louange et de témoignage, …)

Le lien entre l’auriculaire et le souci de l’évangélisation souligne à la fois la nécessaire écoute intérieure de l’Esprit-Saint et l’écoute de nos frères et sœurs, particulièrement dans les périphéries, pour entrer en communication avec eux. Cette évangélisation commence par se laisser évangéliser par ceux qui sont aux périphéries pour leur révéler toutes les semences d’Évangile qu’ils vivent déjà et se poursuit par l’annonce de la bonne nouvelle de Jésus-Christ mort et ressuscité pour nous.

(les 5 doigts de la pastorale et … p. 68-70)

L’évangélisation sous toutes ses formes : Voir 1. Pastorale Évangélisation sous tous les aspects


[1] Un excellent moyen pour nous évangéliser nous-mêmes et nous donner la force de rendre compte de notre foi.

[2] Petit exemple d’un confrère : dans une paroisse proche du lac Léman en Romandie, tout le monde parlait toujours de bateau, de lac, de société de sauvetage. Le curé et son équipe pastorale se sont alors demandé où aller à la rencontre de toutes ces personnes (qui ne viennent pas à l’église, à la messe, en paroisse) ? Ils ont découvert que chaque année, il y avait une grande rencontre des sociétés de sauvetage et de tous les marins d’eau douce. Ils ont alors contacté le pasteur (réformé) pour lui proposer de bénir ensemble les bateaux et leurs propriétaires et sont allés trouver les organisateurs de cette rencontre pour leur proposer cette démarche. Les responsables étaient enchantés de cette initiative et le jour J, jamais autant de sociétés de sauvetage ne sont venues à la rencontre annuelle. Ensemble pasteur et prêtre ont béni les bateaux et leurs propriétaires. Voilà comment, à partir d’un constat, puis d’un désir d’aller à la rencontre, est née une initiative œcuménique nouvelle, particulièrement bien accueillie de la population. À l’apéritif, les uns et les autres ont pu apprendre à se connaître et à tisser des liens !

1er Avent C 1er décembre : un amour de plus en plus intense et débordant

Les 5 doigts de la pastorale : la vie de service – charité

Nous continuons la découverte des 5 doigts de la pastorale ce dimanche :
Le service est le débordement de l’amour et l’incarnation de la charité.

La vie de service – charité : l’annulaire :

« Frères,
    que le Seigneur vous donne,
entre vous et à l’égard de tous les hommes,
un amour de plus en plus intense et débordant,
comme celui que nous avons pour vous. » 2e lecture

« Restez éveillés et priez en tout temps : » (Evangile)

Le service donne à voir l’amour, la charité en actes. Il est indispensable pour rendre crédible notre foi et notre engagement. Comme l’annulaire il est cette alliance entre la foi et les actes, entre Dieu et les hommes, le divin et le terrestre

Chaque baptisé s’engage dans un service à «l’intérieur» de la paroisse, l’unité pastorale comme bénévole : catéchèse, préparation des apéritifs, messe des familles, dimanche en paroisse, adoration, animation jeunesse, fêtes, kermesse, …

Ou vers «l’extérieur» de la paroisse à travers différents services: café contact (pour tous les «paumés» et les personnes seules), repas des aînés, vestiaire pour les plus pauvres, magasin solidaire, conférence de St Vincent de Paul, accueil des personnes en difficultés (écoute, soutien financier, …), écoute à la gare ou dans les lieux de rencontres habituels, bistrot du curé, …

Le lien entre l’annulaire et la vie de service souligne l’importance de traduire en actes notre foi à travers notre engagement au service de nos frères et sœurs, aussi bien au sein de la paroisse que dans la société, dans notre travail et dans nos loisirs. Ainsi nous donnons à voir concrètement cet amour de Dieu qui agit en nous et par nous.

Christ Roi B 24 novembre : Pilate demande « es-tu le roi de l’univers » ?

Les 5 doigts de la pastorale : la vie de formation

Introduction :

Accueillir et vivre de la royauté du Christ c’est entrer dans la vie chrétienne avec les 5 doigts de la pastorale :

La vie de formation : le pouce

Aujourd’hui en lien avec le dimanche du Christ-Roi nous développons la vie de formation :

A tous les âges et toutes les époques, comme chrétien il est important de se former :

Pour accueillir : « Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu,
Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers. » (2e lecture)

Et reconnaître la royauté de Jésus : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; »

Et écouter celui qui est la vérité : « Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » (Evangile).

Il nous faut sans cesse nous former :

  • Dans le domaine de la Bible pour mieux comprendre la Parole de Dieu
  • Dans le domaine de la théologie pour mieux assimiler notre foi.
  • Dans le domaine de la spiritualité pour mieux prier et vivre en chrétien au quotidien.

La formation donne le goût de Dieu et le désir de devenir disciple missionnaire. Mais pour cela il faut la volonté pour prendre le temps de s’édifier dans la vie chrétienne. Comme le pouce, la formation permet de s’appuyer sur une foi solide et construire une vie chrétienne ancrée profondément dans le mystère de la Trinité, présent dans nos cœurs.

Il est bon que tout baptisé prévoie une formation chaque année, comme un renouvellement et une stimulation : une formation sur une ou plusieurs soirées, un samedi-dimanche ou davantage, comme formation de base, dans les domaines de la Bible, de la vie dans l’Esprit-Saint, de la spiritualité, de l’approfondissement de la foi, de la découverte des sacrements, une formation pour le service et pour l’évangélisation. (les 5 doigts de la pastorale et … p. 64-65). Pour acheter ou commander le livre

33e Dimanche ordinaire B 17 novembre : la venue de Jésus comme les feuilles d’un figuier

Jésus nous invite à nous laisser instruire par le figuier. Ainsi lorsque les feuilles apparaissent, nous savons que l’été est proche. De même pour la venue de Jésus, nul ne peut savoir la date mais ses paroles ne passeront pas.

32e Dimanche ordinaire B 10 novembre : La veuve

La veuve de Sarepta rencontrée par Elie (1ère lecture : 1 R 17, 10-16) annonce déjà la mort et la résurrection de Jésus dans la célébration de l’eucharistie. En effet elle est en train de ramasser du bois qui renvoie à la croix et la mort de Jésus. L’eau qu’elle puise annonce la source d’eau vive qui vient de Jésus (Jn 4). L’huile et la farine : « Jarre de farine point ne s’épuisera,
vase d’huile point ne se videra » annoncent l’eucharistie cette présence de Jésus par son corps et son sang.

La veuve de l’Évangile est montrée en exemple car elle ne se contente pas de donner de son superflu mais de son nécessaire, elle donne tout ce qu’elle a.
Jésus nous invite à nous donner tout entier comme Lui, pour que se réalise le royaume de l’amour et de la paix, où le trésor le plus précieux n’est plus l’argent, les biens matériels, la nourriture mais bien l’essentiel : la joie partagée et la solidarité donnée.

31e Dimanche ordinaire B 3 novembre: Les 2 commandements qui n’en font qu’un

« Écoute, Israël » les commandements commencent par l’écoute. Que ce soit pour le peuple de la première Alliance ou pour nous le peuple de Dieu.

Rien ne peut advenir sans cette écoute non seulement extérieure mais intérieure du cœur. Là où discernons la voie du Seigneur et nous nous engageons avec notre volonté à le suivre.

Le premier commandement, nous rappelle Jésus, est : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. »

C’est la barre verticale de la croix qui va tout droit vers le ciel de la pleine communion avec Dieu.

Et Jésus insiste en citant le deuxième commandement qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

C’est la barre horizontale de la croix, qui comme deux bras rejoint tous nos sœurs et frères, dans un brasier et un embrassement d’amour.

En nous rappelant ces deux commandements qui n’en forme qu’un dans le don de la vie sur la croix, Jésus nous invite à les mettre en pratique au quotidien, aussi bien dans la prière et le dialogue avec Dieu que dans la rencontre et le service de tous nos frères et sœurs. Laissons le Seigneur lui-même nous inspirer ce qu’il attend davantage de nous.« Écoute, Israël » les commandements commencent par l’écoute. Que ce soit pour le peuple de la première Alliance ou pour nous le peuple de Dieu.

Rien ne peut advenir sans cette écoute non seulement extérieure mais intérieure du cœur. Là où discernons la voie du Seigneur et nous nous engageons avec notre volonté à le suivre.

Le premier commandement, nous rappelle Jésus, est : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. »

C’est la barre verticale de la croix qui va tout droit vers le ciel de la pleine communion avec Dieu.

Et Jésus insiste en citant le deuxième commandement qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

C’est la barre horizontale de la croix, qui comme deux bras rejoint tous nos sœurs et frères, dans un brasier et un embrassement d’amour.

En nous rappelant ces deux commandements qui n’en forme qu’un dans le don de la vie sur la croix, Jésus nous invite à les mettre en pratique au quotidien, aussi bien dans la prière et le dialogue avec Dieu que dans la rencontre et le service de tous nos frères et sœurs. Laissons le Seigneur lui-même nous inspirer ce qu’il attend davantage de nous.

La Toussaint 1er novembre : Tous saints par notre baptême et appelés à le devenir par notre vie

Aujourd’hui, nous célébrons la fête de la Toussaint, un moment joyeux où nous rendons hommage à tous ceux qui ont vécu leur foi avec ferveur et qui sont maintenant en communion avec Dieu. Cette fête n’est pas seulement une célébration des saints connus, mais elle est aussi une reconnaissance de tous ceux, souvent anonymes, qui ont cheminé dans la sainteté.

1. Appel universel à la sainteté

La Toussaint célèbre tous les saints, connus et inconnus, qui ont atteint la vie éternelle. Elle nous rappelle que la sainteté n’est pas réservée à une élite, mais accessible à tous. Chacun de nous est appelé à vivre cette vocation, quel que soit notre état de vie. La sainteté se réalise dans notre quotidien, à travers nos actions, nos choix et notre amour pour Dieu et notre prochain.

2. Les Béatitudes : le GPS de la sainteté

L’Évangile de ce jour nous présente les Béatitudes (Matthieu 5, 1-12), qui sont comme une « carte » pour devenir saints. C’est une GPS, pour choisir la bonne route vers la sainteté. GPS = Grammaire pour le Salut. Jésus décrit les traits des cœurs bienheureux : la douceur, la miséricorde, la soif de justice, la paix, la pureté de cœur… Ces attitudes nous montrent que la sainteté passe par une vie centrée sur l’amour, l’humilité et le service désintéressé des autres. En suivant ces voies, nous nous rapprochons du Christ et de sa sainteté.

3. La communion des saints : une espérance pour nous tous

La fête de la Toussaint nous rappelle que nous ne sommes pas seuls dans notre chemin vers la sainteté. Nous sommes entourés de cette « nuée de témoins » (Hébreux 12, 1) qui prient et intercèdent pour nous. Cette communion des saints nous donne l’espérance et la force de persévérer. Elle nous encourage à voir au-delà de nos faiblesses et à nous tourner avec confiance vers Dieu, qui désire notre bonheur éternel.

En célébrant la Toussaint, rappelons-nous que la sainteté est un don de Dieu accessible à chacun. Que cette fête ravive en nous le désir de suivre le Christ et d’accueillir sa grâce pour vivre pleinement notre vocation.

30e Dimanche ordinaire B 27 octobre : la guérison de Bartimée

Au cri de Bartimée : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » la foule répond en le faisant taire, alors que Jésus entend le cri de tout homme et s’arrête pour le faire appeler.
L’aveugle abandonne tout ce qu’il, son manteau bondit et court vers Jésus.
A la question de Jésus : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » « Va, ta foi t’a sauvé. »

Quelle est donc la foi de cet homme ?
Il n’a pas affirmé que Jésus était le Fils de Dieu, il n’a pas dit son credo et pourtant Jésus reconnaît sa foi, celle que Bartimée exprime en geste, en acte. Jésus nous fait découvrir que nos attitudes, nos impulsions, nos agissements disent souvent bien mieux notre foi que nos paroles et nos affirmations.

  • La foi audacieuse de Bartimée : une invitation à persévérer
    Bartimée, malgré son handicap et les obstacles autour de lui, persévère et crie avec foi vers Jésus. Son exemple nous enseigne que la foi doit être audacieuse et persévérante, même face aux difficultés.
  • Jésus, attentif à nos cris : un appel à la miséricorde
    Jésus entend l’appel de Bartimée et lui demande ce qu’il désire. De la même manière, Jésus est attentif à nos besoins et nous invite à lui confier nos cécités spirituelles, nos blessures et nos attentes avec confiance.
  • La guérison comme un chemin vers le témoignage
    Une fois guéri, Bartimée suit Jésus sur le chemin. Cela nous montre que la guérison spirituelle que nous recevons de Dieu nous engage à devenir des disciples actifs et des témoins de son amour et de sa lumière dans le monde.

Ces trois points mettent en lumière la persévérance dans la foi, la miséricorde de Dieu, et l’engagement à le suivre une fois guéris.

29e Dimanche ordinaire B 20 octobre : être premier c’est être le serviteur de tous

Méditons 3 points :

  • La demande des fils du tonnerre : « Donne-nous de siéger,
    l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »
  • La question de Jésus : Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire,
    être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ?
  • Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
    Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous.

C’est à juste titre que Jacques et Jean les fils de Zébédée sont appelés les fils du tonnerre. Leur demande est incongrue. Ils veulent une place de choix dans l’éternité et la gloire.

Jésus leur fait découvrir par sa question que l’entrée dans le Royaume passe par la mort et pour eux le martyr. Le baptême définitif c’est le plongeon dans la mort avec le Christ pour ressusciter avec lui dans sa Gloire. Et la coupe que vont boire Jacques et Jean c’est le martyr qu’ils vont subir.

Sans réfléchir ils répondent spontanément oui. Mais les places auprès de Jésus-Christ dans la Gloire ne dépend pas de lui mais de son Père et sont réservée pour les petits.

Ainsi en répondant à l’indignation des autres 10 disciples Jésus donne l’attitude qui convient pour entrer dans le Royaume : «   être serviteur et prendre la dernière place, comme un esclave ». C’est l’exemple que donne Jésus tout au long se vie. Il n’est pas venu pour être servi mais pour servir.

Ainsi pour nous sommes invité à être serviteur et prendre la dernière place face à nos frères et sœurs dans une attitude d’humilité.

28e Dimanche ordinaire B 13 octobre : que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ?

Retenons tout d’abord des lectures :
« J’ai prié, et le discernement m’a été donné … l’esprit de sagesse »
que j’ai préféré à tout.
« Rassasie-nous de ton amour … consolide l’ouvrage de nos mains »
« Elle est vivante, la parole de Dieu,
énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ;
elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit »

Dans l’évangile la question d’un homme qui tombe aux genoux de Jésus :
« Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui répond en trois temps :

  • Seul Dieu est bon, donc tu me reconnais comme le Fils de Dieu
  • Jésus lui rappelle les commandements de la seconde table, celle envers les autres
  • Jésus l’invite : « va, vends, donne aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »

Pour passer à ce troisième temps du don total, Jésus regarde l’homme avec amour et compassion :
« Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima.« 

Seul le regard d’amour et de miséricorde de Jésus permet de tout donner pour suivre Jésus, de tout perdre pour la vie éternelle.

Que dois-je donner pour suivre encore davantage Jésus ?
Ce n’est pas un faire mais une manière d‘être.
C’est le passage d’une religion du devoir à celle d’une expérience d’amour qui transforme tout notre être.

Le pape Jean-Paul II a commenté magnifiquement le passage parallèle du jeune homme riche en Mt 19, dans son encyclique Veritatis Splendor (sur la morale) ch1 «MAÎTRE, QUE DOIS-JE FAIRE DE BON?» (Mt 19, 16) – Le Christ et la réponse à la question morale n° 6-27 :

Encyclique veritatis splendor

27e Dimanche ordinaire B 6 octobre : Le mariage

« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! « 
Voilà la parole exigeante de Jésus au sujet du mariage.
Mais les disciples à la maison l’interroge sur cette question. Qui est adultère ?

Aujourd’hui avec les familles composées, décomposées, recomposées la position de l’Église qui présente un idéal est incompréhensible pour la plupart de nos contemporains.
L’Église avec Jésus propose un idéal, qu’il est impossible d’atteindre par ses propres moyens.
Chacun doit adapter cet idéal à sa réalité et compter sur la grâce et l’aide du Seigneur pour le réaliser.
C’est la sainteté dans le mariage, qui passe nécessairement par le pardon, la miséricorde et le dépassement de biens des épreuves.
En ce sens le sacrement du mariage n’est efficace seulement avec la prière de chacun et du couple.

Sur le mariage catholique :

voir 04. sacrements

Les 5 piliers du mariage catholique

4 octobre fête de saint François d’Assise

voir sous : 06. lieu-de-pelerinage

1 octobre : Fête de Ste Thérèse de l’enfant Jésus

26e Dimanche B 29 septembre : Devenir un modèle

L’évangile de ce dimanche aborde plusieurs aspects :

  1. Le démon
  2. Celui qui n’est pas contre nous et pour nous
  3. Les occasions de chute

1° Les démons désignent avant tout l’incapacité des hommes à reprendre leur vie en main. Les démons empêchent l’homme d’agir librement pour accomplir la volonté de Dieu.

2° Contrairement à Jean qui s’insurge contre un homme qui expulse les démons au nom de Jésus sans être un disciple. Jésus affirme : « celui qui fait un miracle en mon nom, ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».
Ainsi Jésus ouvre la porte à ceux qui ne sont pas à l’intérieur de l’Église mais agisse pour le Bien et à sa manière. Une largesse d’esprit qui manque souvent aujourd’hui.

3° Puis Jésus comme pour montrer les difficultés qui sont plus importantes que les démons, parle des occasions de chute que provoque chez les autres notre comportement et nos actions. Il invite ses disciples de manière symbolique à se passer d’une main, d’un pied, d’un œil plutôt que d’être empêché d’entrer dans le royaume.

Bref le plus important c’est d’être dans notre manière de penser, de parler, d’agir des modèles à suivre, totalement imprégné de Jésus-Christ pour qu’Il puisse rayonner en son amour et sa miséricorde en nous et par nous.

25 septembre : fête de saint Nicolas de Flüe

Voir sous : 06-eglises-et-lieu-de-pelerinage

22 septembre : fête de saint Maurice

voir sous : 06-eglises-et-lieu-de-pelerinage

25e Dimanche B 22 septembre : Qui est le plus grand ? le serviteur et l’enfant

Dans le prolongement de la question de Jésus « qui suis-je ? » de dimanche passé. Jésus continue son enseignement sur sa passion, sa mort et sa résurrection. « Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. »
Au contraire au lieu de chercher à intégrer cet enseignement qui ne correspond en rien à leur attente et leur espérance, les disciples se disputent pour savoir qui est le plus grand.
Jésus donnera l’exemple d’une part par le lavement des pieds et surtout par la croix. « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Et il prend comme modèle un enfant. « « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille, … et Celui qui m’a envoyé. », Dieu le Père.

Que pouvons-nous retenir de cet Évangile.:
D’abord l’invitation à devenir serviteur de tous, en parole, en acte et dans notre être. C’est-à-dire jamais se placer au-dessus des autres mais au contraire élever nos frères et sœurs, par notre bienveillance, nos paroles d’encouragements et nos services.
Puis devenir comme un enfant. Car les enfants ont deux qualités :

  • La confiance : ils aiment s’abandonner dans les bras de leurs parents et de ceux qui les aiment. Comme nous sommes invités à nous abandonner dans les bras de Dieu qui nous aime au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
  • L’émerveillement : ils savent se réjouir de ce qu’ils découvrent et dire merci, à leurs parents et à Dieu.

24e Dimanche B 15 septembre : Qui suis-je ?

Jésus demande « qui suis-je ? »
Pour les juifs il est : Jean le Baptiste, Élie le prophète qui devait annoncer le messie, un prophète.
Pierre affirme : »Tu es le Christ »
Mais qu’est-ce que cela signifie ? Jésus leur enseigne alors qui est véritablement le Christ, le Fils de Dieu :
Il doit souffrir beaucoup, il est rejeté, il est tué, et le troisième jour il ressuscite.
Pierre est choqué de cette présentation. Il s’insurge, inspiré par le démon.
Jésus l’interpelle : « Arrière Satan, tes pensées ne sont pas celles de Dieu »
Et Jésus révèle la manière de suivre le Christ : « renoncer à soi-même, prendre sa croix et le suivre ».
Ne sommes pas aussi quelquefois comme Pierre, lorsque nous ne voulons pas intégrer la souffrance, la maladie, les épreuves et les échecs, dans notre chemin avec Jésus ? C’est notre croix que Jésus porte avec nous.
La vie spirituelle n’est pas une autoroute où tout va tout seul sans difficulté.
Au contraire Jésus nous invite à intégrer, assumer et dépasser toutes les souffrances, le mal, parce qu’il vit avec nous et en nous.