00. Méditations du dimanche

29e Dimanche ordinaire B 20 octobre : être premier c’est être le serviteur de tous

Retenons tout d’abord des lectures :

28e Dimanche ordinaire B 13 octobre : que dois-je faire
pour avoir la vie éternelle en héritage ?

Retenons tout d’abord des lectures :
« J’ai prié, et le discernement m’a été donné … l’esprit de sagesse »
que j’ai préféré à tout.
« Rassasie-nous de ton amour … consolide l’ouvrage de nos mains »
« Elle est vivante, la parole de Dieu,
énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ;
elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit »

Dans l’évangile la question d’un homme qui tombe aux genoux de Jésus :
« Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui répond en trois temps :

  • Seul Dieu est bon, donc tu me reconnais comme le Fils de Dieu
  • Jésus lui rappelle les commandements de la seconde table, celle envers les autres
  • Jésus l’invite : « va, vends, donne aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »

Pour passer à ce troisième temps du don total, Jésus regarde l’homme avec amour et compassion :
« Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima.« 

Seul le regard d’amour et de miséricorde de Jésus permet de tout donner pour suivre Jésus, de tout perdre pour la vie éternelle.

Que dois-je donner pour suivre encore davantage Jésus ?
Ce n’est pas un faire mais une manière d‘être.
C’est le passage d’une religion du devoir à celle d’une expérience d’amour qui transforme tout notre être.

Le pape Jean-Paul II a commenté magnifiquement le passage parallèle du jeune homme riche en Mt 19, dans son encyclique Veritatis Splendor (sur la morale) ch1 «MAÎTRE, QUE DOIS-JE FAIRE DE BON?» (Mt 19, 16) – Le Christ et la réponse à la question morale n° 6-27 :

Encyclique veritatis splendor

27e Dimanche ordinaire B 6 octobre : Le mariage

« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! « 
Voilà la parole exigeante de Jésus au sujet du mariage.
Mais les disciples à la maison l’interroge sur cette question. Qui est adultère ?

Aujourd’hui avec les familles composées, décomposées, recomposées la position de l’Église qui présente un idéal est incompréhensible pour la plupart de nos contemporains.
L’Église avec Jésus propose un idéal, qu’il est impossible d’atteindre par ses propres moyens.
Chacun doit adapter cet idéal à sa réalité et compter sur la grâce et l’aide du Seigneur pour le réaliser.
C’est la sainteté dans le mariage, qui passe nécessairement par le pardon, la miséricorde et le dépassement de biens des épreuves.
En ce sens le sacrement du mariage n’est efficace seulement avec la prière de chacun et du couple.

Sur le mariage catholique :

voir 04. sacrements

Les 5 piliers du mariage catholique

4 octobre fête de saint François d’Assise

voir sous : 06. lieu-de-pelerinage

1 octobre : Fête de Ste Thérèse de l’enfant Jésus

26e Dimanche B 29 septembre : Devenir un modèle

L’évangile de ce dimanche aborde plusieurs aspects :

  1. Le démon
  2. Celui qui n’est pas contre nous et pour nous
  3. Les occasions de chute

1° Les démons désignent avant tout l’incapacité des hommes à reprendre leur vie en main. Les démons empêchent l’homme d’agir librement pour accomplir la volonté de Dieu.

2° Contrairement à Jean qui s’insurge contre un homme qui expulse les démons au nom de Jésus sans être un disciple. Jésus affirme : « celui qui fait un miracle en mon nom, ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».
Ainsi Jésus ouvre la porte à ceux qui ne sont pas à l’intérieur de l’Église mais agisse pour le Bien et à sa manière. Une largesse d’esprit qui manque souvent aujourd’hui.

3° Puis Jésus comme pour montrer les difficultés qui sont plus importantes que les démons, parle des occasions de chute que provoque chez les autres notre comportement et nos actions. Il invite ses disciples de manière symbolique à se passer d’une main, d’un pied, d’un œil plutôt que d’être empêché d’entrer dans le royaume.

Bref le plus important c’est d’être dans notre manière de penser, de parler, d’agir des modèles à suivre, totalement imprégné de Jésus-Christ pour qu’Il puisse rayonner en son amour et sa miséricorde en nous et par nous.

25 septembre : fête de saint Nicolas de Flüe

Voir sous : 06-eglises-et-lieu-de-pelerinage

22 septembre : fête de saint Maurice

voir sous : 06-eglises-et-lieu-de-pelerinage

25e Dimanche B 22 septembre : Qui est le plus grand ? le serviteur et l’enfant

Dans le prolongement de la question de Jésus « qui suis-je ? » de dimanche passé. Jésus continue son enseignement sur sa passion, sa mort et sa résurrection. « Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. »
Au contraire au lieu de chercher à intégrer cet enseignement qui ne correspond en rien à leur attente et leur espérance, les disciples se disputent pour savoir qui est le plus grand.
Jésus donnera l’exemple d’une part par le lavement des pieds et surtout par la croix. « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Et il prend comme modèle un enfant. « « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille, … et Celui qui m’a envoyé. », Dieu le Père.

Que pouvons-nous retenir de cet Évangile.:
D’abord l’invitation à devenir serviteur de tous, en parole, en acte et dans notre être. C’est-à-dire jamais se placer au-dessus des autres mais au contraire élever nos frères et sœurs, par notre bienveillance, nos paroles d’encouragements et nos services.
Puis devenir comme un enfant. Car les enfants ont deux qualités :

  • La confiance : ils aiment s’abandonner dans les bras de leurs parents et de ceux qui les aiment. Comme nous sommes invités à nous abandonner dans les bras de Dieu qui nous aime au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
  • L’émerveillement : ils savent se réjouir de ce qu’ils découvrent et dire merci, à leurs parents et à Dieu.

24e Dimanche B 15 septembre : Qui suis-je ?

Jésus demande « qui suis-je ? »
Pour les juifs il est : Jean le Baptiste, Élie le prophète qui devait annoncer le messie, un prophète.
Pierre affirme : »Tu es le Christ »
Mais qu’est-ce que cela signifie ? Jésus leur enseigne alors qui est véritablement le Christ, le Fils de Dieu :
Il doit souffrir beaucoup, il est rejeté, il est tué, et le troisième jour il ressuscite.
Pierre est choqué de cette présentation. Il s’insurge, inspiré par le démon.
Jésus l’interpelle : « Arrière Satan, tes pensées ne sont pas celles de Dieu »
Et Jésus révèle la manière de suivre le Christ : « renoncer à soi-même, prendre sa croix et le suivre ».
Ne sommes pas aussi quelquefois comme Pierre, lorsque nous ne voulons pas intégrer la souffrance, la maladie, les épreuves et les échecs, dans notre chemin avec Jésus ? C’est notre croix que Jésus porte avec nous.
La vie spirituelle n’est pas une autoroute où tout va tout seul sans difficulté.
Au contraire Jésus nous invite à intégrer, assumer et dépasser toutes les souffrances, le mal, parce qu’il vit avec nous et en nous.