00. Méditations du dimanche année C

9 février Avance au large

2 février Présentation de Jésus au Temple

Quatre figures principales dans ce récit : les parents – Jésus – Syméon et Anne. C’est la rencontre de l’A.T, de l’ancienne Alliance représentée par Syméon et Anne, qui expriment la joie de leur attente enfin exaucée, et de la nouvelle Alliance : Jésus-Christ.

Syméon est conduit par l’Esprit-saint au Temple et reçoit Jésus dans ses bras comme la cadeau de toute sa vie : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut ! »
Il reconnaît à la fois Jésus comme le fils de Dieu et le salut de toute l’humanité. Mais surtout il célèbre à travers cet enfant l’accomplissement de toute l’attente du peuple d’Israël.

Les parents « s’étonnaient de ce qui était dit de lui. » Eux n’avaient pas encore compris toute la mission et l’identité de Jésus. Syméon annone à Marie de manière imagée la mort de Jésus : « ton âme sera traversée d’un glaive ».

Anne est prophète et « sert Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière« . Elle proclame la louange du Seigneur et la délivrance de Jérusalem à tout ceux qui veulent l’entendre.

Chacune de ces figures nous interpellent dans notre manière de vivre notre foi en ce Jésus-Christ qui accompli toutes les attentes de bonheur, de paix, d’amour des hommes. Syméon nous invite à nous laisser conduire par l’Esprit-Saint. Les parents nous interpellent pour accueillir tout le mystère et la mission de Jésus. Et Anne nous entraîne à la louange et la joie venue du Christ.

26 janvier L’esprit du Seigneur prêche par Jésus

Ce dimanche deux extraits de l’évangile de Luc qui ne se suivent pas. L’introduction à tout l’évangile puis la prédication de Jésus dans les synagogues.

Introduction : but de l’évangile :
« écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus. » Luc veut rendre compte du suivi des événements de Jésus, à celui qui aime Dieu (Théophile)

Prédication de Jésus :
Jésus vient accomplir la parole du prophète Isaïe, il est rempli de l’Esprit-saint et prêche la Bonne Nouvelle adressée aux pauvres :
« annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés« .

Comment annonçons-nous cette Bonne Nouvelle aujourd’hui ?
Par notre confiance en l’Esprit-Saint qui peut parler à travers nous; par notre témoignage de vie qui reflète cette libération intérieure; par le souci des plus pauvres ; par ….

19 janvier Le premier signe : noce à Cana

1° Jésus est venu pour un mariage, des noces entre Dieu et les hommes
Comme déjà annoncé par le prophète Isaïe dans la 1ère lecture Dieu célèbre les noces du peuple avec Dieu.
« Tu seras une couronne brillante dans la main du Seigneur, un diadème royal entre les doigts de ton Dieu…
Toi, tu seras appelée « Ma Préférence », cette terre se nommera « L’Épousée »…
Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera.
Comme la jeune mariée fait la joie de son mari,tu seras la joie de ton Dieu. »
Jésus en participant aux noces à Cana, annonce le premier signe : il est venu accomplir le mariage entre Dieu et les hommes entre le ciel et la terre.

2° Quelle est l’« heure » ?
L’heure est une expression typique de l’évangile de Jean, elle désigne la passion, la mort, la résurrection, l’ascension et la pentecôte de Jésus-Christ. C’est à dire la rédemption de toute l’humanité. Jésus est venu pour sauver tous les hommes et cela s’accomplira par sa mort et sa résurrection

3° La transformation de l‘eau de purification en vin des noces annonce l’eucharistie
Par son intervention l’eau des jarres servants à tous les rites de purification de l’ancienne Alliance et transformée en vin de noce de la nouvelle et éternelle Alliance scellée en Jésus. Ce miracle annonce déjà le dernière cène et l’eucharistie où le pain et le vin deviennent le corps et le sang de Jésus-Christ.

12 janvier Le Baptême du Seigneur

Trois bonnes nouvelles du Baptême de Jésus :
– C’est la première fois que Dieu se révèle Trinité. Les trois personnes de la Trinité sont présentes au baptême : Dieu le Père à travers sa voix et sa déclaration. Dieu le Saint-Esprit à travers la colombe et bien sur Dieu le Fils Jésus qui se fait baptiser par Jean-Baptiste.
– Dieu le Père déclare « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » Il reconnaît son fils et déclare ainsi Jésus comme Dieu. Dieu dit de chacun de nous à notre baptême tu es mon fils, ma fille bien aimé(e). Par notre baptême nous devenons un frère, une sœur de Jésus et nous sommes accueilli dans la ronde de la Trinité.
– L’Esprit-Saint vient sur Jésus comme une colombe. Cette apparition corporelle vient confirmer l’annonce de Jean-Baptiste :  » Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu ».

5 janvier Épiphanie du Seigneur

Après l’annonce aux bergers, les pauvres et les veilleurs du peuple d’Israël, l’étoile s’adresse aux chercheurs et aux étrangers. Les mages représentent tous les peuples païens, ayant une autre culture et religion que le peuple d’Israël. La Bonne Nouvelle de la venue du sauveur Jésus-Christ s’adresse à tous les hommes, à toute la terre, à la création entière.
Les mages venu adorer le roi des juifs, annoncé par l’étoile apportent trois cadeaux :
– de l’or pour le roi de juifs, le roi de l’univers
– de l’encens pour le prêtre qui fait la relation entre Dieu et les hommes
– de la myrrhe pour embaumer les corps d’un défunt
A travers ces cadeaux ils reconnaissent la véritable identité de ce petit enfant, il est le roi de l’univers, vrai Dieu et vrai homme, il va mourir et ressusciter.
A cause de ces 3 cadeaux la tradition a conclu qu’ils étaient trois mages, leur attribuant des noms et un continent : Gaspard venant d’Afrique, Melchior venant d’Europe et Balthazar venant d’Asie. Ou encore trois ages : jeune, adulte, aîné.
Ainsi ils représentent tous les hommes, tous les âges, tous les continents, donc la terre entière.

1 janvier Sainte Marie, mère de Dieu

Nous commençons l’année avec une mère, pour nous accompagner tout au long de l’an nouveau vers notre sauveur et Seigneur Jésus-Christ. Marie est la mère de Jésus donc la mère de Dieu, par son oui elle a donné naissance à l’Emmanuel, elle est la servante du Seigneur.
Elle est aussi la mère de l’Église, attentive à tous les hommes pour leur apprendre à dire « oui » comme elle à la volonté de Dieu et les encourager dans leur vie quotidienne avec son fils Jésus.

29 décembre La sainte famille C

L’évangile du jour, nous présente Jésus à 12 ans déjà au Temple de Jérusalem en train d’enseigner aux docteurs de la loi.
Dans ce temps de Noël, le mystère de l’incarnation, la liturgie nous invite à découvrir la mission de cet enfant Jésus.
Dans la réponse à ses parents inquiets, Jésus dévoile sa véritable mission : « ’il me faut être chez mon Père ».
Jésus est venu accomplir la mission que Dieu son Père lui a confiée. Mais Marie et Joseph n’ont pas compris le sens de cette phrase. Seule Marie gardait tout cela dans son cœur, pour comprendre en son temps et à son heure cette phrase.

Icône de la sainte famille

25 décembre : Noël

Messe de minuit :

« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2, 1-14)

1° Jésus est né comme un homme, soit comme un enfant d’une femme.
Dieu aurait pu choisir de venir sur terre comme un adulte. Dieu a choisi de naître humblement comme un enfant d’une femme, de Marie, d’une vierge, pour indiquer que le Père de Jésus est Dieu. Un choix qui respecte la nature humaine et qui indique l’humilité et l’abaissement du Fils de l’homme, Jésus.

2° Jésus est né à Bethléem (= la maison du pain)
Jésus a choisi de naître dans la lignée de David le grand roi de l’A.T. dans la maison du pain, pour indiquer qu’il est le pain descendu du ciel, la manne (du désert de l’exode de Moïse et du peuple) . Jésus est le pain de vie pour l’éternité

3° Jésus est né dans une crèche, « car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune »
Marie en couchant Jésus emmailloté dans une mangeoire, annonce à la fois la mort du Christ (emmailloté) et le don de sa vie pour le salut des hommes (l’eucharistie).

Ainsi déjà à Noël se révèle toute la mission et l’identité de Jésus, fils de Dieu, sauveur des hommes, pain de vie et don du salut.

Messe du jour :

« Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 1-5.9-14)

Dans le prologue, saint Jean l’évangéliste, décrit la descente du Fils de Dieu puis sa remontée au Père. C’est le mouvement de tout son Évangile. Dans cet extrait de Noël trois étape de la descente :

1° le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Jésus de toute éternité est auprès de son Père. Il est le fils de Dieu et forme avec l’Esprit-Saint, la Trinité d’amour.
Jésus est l’unique Parole prononcée par Dieu, il est le Verbe par qui tout a été créé.

2° Le Verbe est la vraie Lumière, qui éclaire tout homme
Jésus est venu dans la nuit de l’homme apporter la lumière divine pour que tout homme découvre sa véritable origine en Dieu, qui l’a aimé et l’aimera toujours.

3° le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous
Jésus, le Fils de Dieu a choisi de venir sur terre en prenant chair de notre chair. Il s’est fait homme et il a habité sur la terre à la fois comme un vrai homme et comme un vrai Dieu.

4e Avent C 22 décembre : la visitation

Les 5 doigts de la pastorale : la vie fraternelle

La visitation de Marie à sa cousine Élisabeth enceinte de 6 mois de Jean, est le signe de la fraternité. Les deux enfants Jésus et Jean se salue dans le ventre de leurs mères. Une fraternité qui dépasse le visible et l’humain et fait entrer dans la fraternité de l’Église qui s’étend à la communion de saints.

Nous continuons la découverte des 5 doigts de la pastorale en ce dimanche :

La vie fraternelle : index

La vie fraternelle est essentielle à tout baptisé, elle répand l’odeur de l’amour de Dieu et nous rassemble en Église. Elle nous fait vivre tout ce que l’Esprit-Saint nous apporte par les autres, la joie de vivre ensemble, en nous donnant une direction solide et claire. Elle nous oriente de façon déterminée vers le bien, le beau, le vrai, l’unité (1 Corinthiens 1, 10), un seul corps : l’Église (Romains 12, 4-5)

Le lien entre l’index et la vie fraternelle indique la direction, le sens et le but de la vie chrétienne : par la vie fraternelle, signifier et vivre déjà la communion avec Dieu qui nous attend dans l’éternité. Ainsi l’odeur particulière de l’amour de Dieu et de sa miséricorde se répand dans la délicatesse, l’attention et le respect des autres, la bienveillance, la bonté, l’humilité et la fraternité.

Cette fraternité n’est pas seulement à vivre concrètement par les apéro à la sortie de la messe, mais par toutes les initiatives qui favorisent le lien entre paroissiens et paroissiens et également ceux qui sont aux périphéries (café contact, repas des aînés, repas spaghetti pour tous, …)

3e Avent C 15 décembre : Réjouis-toi, de tout ton cœur

Les 5 doigts de la pastorale : la vie de prière

« Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem ! (1ère lecture)

Frères, et soeurs    soyez toujours dans la joie du Seigneur ;
je le redis : soyez dans la joie. (2e Lecture)

« Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »

Nous continuons notre découverte des 5 doigts de la pastorale :

Vie de prière : le majeur

La prière commence par la louange et la joie ou le silence et l’ouverture du cœur.

Il s’agit de s’ouvrir au feu de l’Esprit-saint qui habite en nous depuis notre baptême et désire se déployer dans tout notre être et notre vie.

La prière est ce déploiement de la présence et de l’amour de Dieu en nous et par nous dans notre vie quotidienne.

La vie de prière est le socle solide du baptisé qui lui donne l’équilibre ; elle le relie au ciel de Dieu, tout en l’ancrant dans la réalité humaine de la terre. Elle est cet équilibre entre ces deux dimensions humaines et divines. La prière nous remplit de la surabondance de sa joie, de sa paix, de sa douceur, de son humilité, de sa miséricorde, en d’autres termes: de Jésus-Christ (Mathieu 11, 25-30). La prière est le moyen de nous laisser remplir par Dieu et de nous ajuster à son cœur. Il existe de nombreuses formes de prière et chacun doit trouver celle qui lui convient le mieux dans le contexte et la personnalité qui est la sienne pour atteindre ce but :

• prière de louange : louer Dieu avec des chants et des invocations libres ;

• prière des heures : laudes, milieu du jour, vêpre, l’Église propose des psaumes ; lectures, cantiques, intercessions,pour rythmer nos journées ;

• prière avec la Parole de Dieu (lectio divina) ;

• prière silencieuse et contemplative (oraison) ;

• prière d’adoration devant le saint sacrement ;

• prière du chapelet : prier les mystères de Jésus avec Marie ;

• méditation à partir d’une icône, d’une œuvre d’art, de la beauté de la nature, d’une photo, …

Le lien entre le majeur et la vie de prière souligne l’importance majeure de la prière dans toutes ses formes pour une vie chrétienne équilibrée. Ce doigt du temps nous incite à prendre des rendez-vous avec le Seigneur dans la rencontre personnelle avec lui et ainsi mieux toucher et percevoir concrètement les signes de sa présence et de sa miséricorde dans notre vie quotidienne.

2e Avent C 8 décembre :  Jérusalem, quitte ta robe de tristesse

Les 5 doigts de la pastorale : la vie d’évangélisation

Nous continuons notre découverte des 5 doigts de la pastorale en ce dimanche :

Vie d’évangélisation : auriculaire = la joie de l’Évangile

« Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère,
et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours,
    enveloppe-toi dans le manteau de la justice de Dieu » (1ère Lecture)

« Jean, le fils de Zacharie parcourut toute la région du Jourdain,
en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés » (Evangile)

La première évangélisation c’est la joie, le rire l’humour. Car Dieu nous communique sa joie, pour cela laissons nos péchés se transformer par le pardon et la miséricorde de Dieu en joie de proclamer la Bonne Nouvelle du salut : l’Évangile

Le souci de l’évangélisation consiste surtout à aller à la rencontre de tous ceux qui ne viennent pas ou plus en paroisse, soit la grande majorité. Comme l’auriculaire, le petit doigt, il conduit à nous mettre à l’écoute de tous ceux qui sont à la périphérie, pour nous laisser évangéliser par eux et découvrir toutes les semences d’Évangile déjà vécues dans leur quotidien.

Concrètement, ce sera par des visites et des contacts personnels que ce souci pourra se manifester : visites à l’occasion de la saint Nicolas, visites de toutes les personnes qui ont atteint 70 ans lors de leur anniversaire, visites de tous les jeunes à leur majorité, visites à l’occasion de la préparation d’un sacrement (toutes les familles dont un enfant se prépare à la 1ère communion ou à la confirmation), visites systématique quartier par quartier (visiter tous nos paroissiens-nnes dans un quartier), …

Mais ce souci peut aussi s’exprimer par l’évangélisation de rue (davantage en ville) : prier – chanter – louer en pleine rue et aborder les personnes qui s’arrêtent pour leur témoigner de notre intention et parler de notre foi en Jésus-Christ mort et ressuscité, pour nous[1].

Ce souci peut aussi s’exprimer par la prière proposée pour tous ceux qui ont un fardeau à déposer : veillées de consolation, assemblées de guérison, écoute pour la guérison intérieure, … N’oublions pas que Jésus ne s’est jamais contenté seulement d’annoncer le Royaume, mais il a guéri les malades, les tourmentés de toutes sortes, les possédés, les épileptiques, les paralysés, qu’on lui amenait (Matthieu 4,23-24). À nous de découvrir comment traduire cela aujourd’hui.

Ce souci peut aussi s’exprimer par la participation active à toutes les activités locales, citoyennes et sociétales de loisirs, sportives et de détente : concert de la fanfare, marché de Noël (en proposant de fabriquer et décorer une bougie), rencontre de foot, …

Mais ce souci de l’évangélisation ne doit pas être notre œuvre humaine de bonne volonté, mais le fruit de l’inspiration de l’Esprit-Saint[2], seul à même de nous aider à discerner ce qui est juste et bon dans notre paroisse, notre unité pastorale. Car en ce domaine plus encore qu’en d’autres, il n’y a pas de recettes toutes faites ! (Parcours alphalive, temps de jeux, de louange et de témoignage, …)

Le lien entre l’auriculaire et le souci de l’évangélisation souligne à la fois la nécessaire écoute intérieure de l’Esprit-Saint et l’écoute de nos frères et sœurs, particulièrement dans les périphéries, pour entrer en communication avec eux. Cette évangélisation commence par se laisser évangéliser par ceux qui sont aux périphéries pour leur révéler toutes les semences d’Évangile qu’ils vivent déjà et se poursuit par l’annonce de la bonne nouvelle de Jésus-Christ mort et ressuscité pour nous.

(les 5 doigts de la pastorale et … p. 68-70)

L’évangélisation sous toutes ses formes : Voir 1. Pastorale Évangélisation sous tous les aspects


[1] Un excellent moyen pour nous évangéliser nous-mêmes et nous donner la force de rendre compte de notre foi.

[2] Petit exemple d’un confrère : dans une paroisse proche du lac Léman en Romandie, tout le monde parlait toujours de bateau, de lac, de société de sauvetage. Le curé et son équipe pastorale se sont alors demandé où aller à la rencontre de toutes ces personnes (qui ne viennent pas à l’église, à la messe, en paroisse) ? Ils ont découvert que chaque année, il y avait une grande rencontre des sociétés de sauvetage et de tous les marins d’eau douce. Ils ont alors contacté le pasteur (réformé) pour lui proposer de bénir ensemble les bateaux et leurs propriétaires et sont allés trouver les organisateurs de cette rencontre pour leur proposer cette démarche. Les responsables étaient enchantés de cette initiative et le jour J, jamais autant de sociétés de sauvetage ne sont venues à la rencontre annuelle. Ensemble pasteur et prêtre ont béni les bateaux et leurs propriétaires. Voilà comment, à partir d’un constat, puis d’un désir d’aller à la rencontre, est née une initiative œcuménique nouvelle, particulièrement bien accueillie de la population. À l’apéritif, les uns et les autres ont pu apprendre à se connaître et à tisser des liens !

1er Avent C 1er décembre : un amour de plus en plus intense et débordant

Les 5 doigts de la pastorale : la vie de service – charité

Nous continuons la découverte des 5 doigts de la pastorale ce dimanche :
Le service est le débordement de l’amour et l’incarnation de la charité.

La vie de service – charité : l’annulaire :

« Frères,
    que le Seigneur vous donne,
entre vous et à l’égard de tous les hommes,
un amour de plus en plus intense et débordant,
comme celui que nous avons pour vous. » 2e lecture

« Restez éveillés et priez en tout temps : » (Evangile)

Le service donne à voir l’amour, la charité en actes. Il est indispensable pour rendre crédible notre foi et notre engagement. Comme l’annulaire il est cette alliance entre la foi et les actes, entre Dieu et les hommes, le divin et le terrestre

Chaque baptisé s’engage dans un service à «l’intérieur» de la paroisse, l’unité pastorale comme bénévole : catéchèse, préparation des apéritifs, messe des familles, dimanche en paroisse, adoration, animation jeunesse, fêtes, kermesse, …

Ou vers «l’extérieur» de la paroisse à travers différents services: café contact (pour tous les «paumés» et les personnes seules), repas des aînés, vestiaire pour les plus pauvres, magasin solidaire, conférence de St Vincent de Paul, accueil des personnes en difficultés (écoute, soutien financier, …), écoute à la gare ou dans les lieux de rencontres habituels, bistrot du curé, …

Le lien entre l’annulaire et la vie de service souligne l’importance de traduire en actes notre foi à travers notre engagement au service de nos frères et sœurs, aussi bien au sein de la paroisse que dans la société, dans notre travail et dans nos loisirs. Ainsi nous donnons à voir concrètement cet amour de Dieu qui agit en nous et par nous.

Christ Roi B 24 novembre : Pilate demande « es-tu le roi de l’univers » ?

Les 5 doigts de la pastorale : la vie de formation

Introduction :

Accueillir et vivre de la royauté du Christ c’est entrer dans la vie chrétienne avec les 5 doigts de la pastorale :

La vie de formation : le pouce

Aujourd’hui en lien avec le dimanche du Christ-Roi nous développons la vie de formation :

A tous les âges et toutes les époques, comme chrétien il est important de se former :

Pour accueillir : « Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu,
Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers. » (2e lecture)

Et reconnaître la royauté de Jésus : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; »

Et écouter celui qui est la vérité : « Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » (Evangile).

Il nous faut sans cesse nous former :

  • Dans le domaine de la Bible pour mieux comprendre la Parole de Dieu
  • Dans le domaine de la théologie pour mieux assimiler notre foi.
  • Dans le domaine de la spiritualité pour mieux prier et vivre en chrétien au quotidien.

La formation donne le goût de Dieu et le désir de devenir disciple missionnaire. Mais pour cela il faut la volonté pour prendre le temps de s’édifier dans la vie chrétienne. Comme le pouce, la formation permet de s’appuyer sur une foi solide et construire une vie chrétienne ancrée profondément dans le mystère de la Trinité, présent dans nos cœurs.

Il est bon que tout baptisé prévoie une formation chaque année, comme un renouvellement et une stimulation : une formation sur une ou plusieurs soirées, un samedi-dimanche ou davantage, comme formation de base, dans les domaines de la Bible, de la vie dans l’Esprit-Saint, de la spiritualité, de l’approfondissement de la foi, de la découverte des sacrements, une formation pour le service et pour l’évangélisation. (les 5 doigts de la pastorale et … p. 64-65). Pour acheter ou commander le livre