01. Méditation année B 2023-24

Christ Roi B 24 novembre : Pilate demande « es-tu le roi de l’univers » ?

Les 5 doigts de la pastorale : la vie de formation

Introduction :

Accueillir et vivre de la royauté du Christ c’est entrer dans la vie chrétienne avec les 5 doigts de la pastorale :

La vie de formation : le pouce

Aujourd’hui en lien avec le dimanche du Christ-Roi nous développons la vie de formation :

A tous les âges et toutes les époques, comme chrétien il est important de se former :

Pour accueillir : « Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu,
Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers. » (2e lecture)

Et reconnaître la royauté de Jésus : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; »

Et écouter celui qui est la vérité : « Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » (Evangile).

Il nous faut sans cesse nous former :

  • Dans le domaine de la Bible pour mieux comprendre la Parole de Dieu
  • Dans le domaine de la théologie pour mieux assimiler notre foi.
  • Dans le domaine de la spiritualité pour mieux prier et vivre en chrétien au quotidien.

La formation donne le goût de Dieu et le désir de devenir disciple missionnaire. Mais pour cela il faut la volonté pour prendre le temps de s’édifier dans la vie chrétienne. Comme le pouce, la formation permet de s’appuyer sur une foi solide et construire une vie chrétienne ancrée profondément dans le mystère de la Trinité, présent dans nos cœurs.

Il est bon que tout baptisé prévoie une formation chaque année, comme un renouvellement et une stimulation : une formation sur une ou plusieurs soirées, un samedi-dimanche ou davantage, comme formation de base, dans les domaines de la Bible, de la vie dans l’Esprit-Saint, de la spiritualité, de l’approfondissement de la foi, de la découverte des sacrements, une formation pour le service et pour l’évangélisation. (les 5 doigts de la pastorale et … p. 64-65). Pour acheter ou commander le livre

33e Dimanche ordinaire B 17 novembre : la venue de Jésus comme les feuilles d’un figuier

Jésus nous invite à nous laisser instruire par le figuier. Ainsi lorsque les feuilles apparaissent, nous savons que l’été est proche. De même pour la venue de Jésus, nul ne peut savoir la date mais ses paroles ne passeront pas.

32e Dimanche ordinaire B 10 novembre : La veuve

La veuve de Sarepta rencontrée par Elie (1ère lecture : 1 R 17, 10-16) annonce déjà la mort et la résurrection de Jésus dans la célébration de l’eucharistie. En effet elle est en train de ramasser du bois qui renvoie à la croix et la mort de Jésus. L’eau qu’elle puise annonce la source d’eau vive qui vient de Jésus (Jn 4). L’huile et la farine : « Jarre de farine point ne s’épuisera,
vase d’huile point ne se videra » annoncent l’eucharistie cette présence de Jésus par son corps et son sang.

La veuve de l’Évangile est montrée en exemple car elle ne se contente pas de donner de son superflu mais de son nécessaire, elle donne tout ce qu’elle a.
Jésus nous invite à nous donner tout entier comme Lui, pour que se réalise le royaume de l’amour et de la paix, où le trésor le plus précieux n’est plus l’argent, les biens matériels, la nourriture mais bien l’essentiel : la joie partagée et la solidarité donnée.

31e Dimanche ordinaire B 3 novembre: Les 2 commandements qui n’en font qu’un

« Écoute, Israël » les commandements commencent par l’écoute. Que ce soit pour le peuple de la première Alliance ou pour nous le peuple de Dieu.

Rien ne peut advenir sans cette écoute non seulement extérieure mais intérieure du cœur. Là où discernons la voie du Seigneur et nous nous engageons avec notre volonté à le suivre.

Le premier commandement, nous rappelle Jésus, est : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. »

C’est la barre verticale de la croix qui va tout droit vers le ciel de la pleine communion avec Dieu.

Et Jésus insiste en citant le deuxième commandement qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

C’est la barre horizontale de la croix, qui comme deux bras rejoint tous nos sœurs et frères, dans un brasier et un embrassement d’amour.

En nous rappelant ces deux commandements qui n’en forme qu’un dans le don de la vie sur la croix, Jésus nous invite à les mettre en pratique au quotidien, aussi bien dans la prière et le dialogue avec Dieu que dans la rencontre et le service de tous nos frères et sœurs. Laissons le Seigneur lui-même nous inspirer ce qu’il attend davantage de nous.« Écoute, Israël » les commandements commencent par l’écoute. Que ce soit pour le peuple de la première Alliance ou pour nous le peuple de Dieu.

Rien ne peut advenir sans cette écoute non seulement extérieure mais intérieure du cœur. Là où discernons la voie du Seigneur et nous nous engageons avec notre volonté à le suivre.

Le premier commandement, nous rappelle Jésus, est : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. »

C’est la barre verticale de la croix qui va tout droit vers le ciel de la pleine communion avec Dieu.

Et Jésus insiste en citant le deuxième commandement qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

C’est la barre horizontale de la croix, qui comme deux bras rejoint tous nos sœurs et frères, dans un brasier et un embrassement d’amour.

En nous rappelant ces deux commandements qui n’en forme qu’un dans le don de la vie sur la croix, Jésus nous invite à les mettre en pratique au quotidien, aussi bien dans la prière et le dialogue avec Dieu que dans la rencontre et le service de tous nos frères et sœurs. Laissons le Seigneur lui-même nous inspirer ce qu’il attend davantage de nous.

La Toussaint 1er novembre : Tous saints par notre baptême et appelés à le devenir par notre vie

Aujourd’hui, nous célébrons la fête de la Toussaint, un moment joyeux où nous rendons hommage à tous ceux qui ont vécu leur foi avec ferveur et qui sont maintenant en communion avec Dieu. Cette fête n’est pas seulement une célébration des saints connus, mais elle est aussi une reconnaissance de tous ceux, souvent anonymes, qui ont cheminé dans la sainteté.

1. Appel universel à la sainteté

La Toussaint célèbre tous les saints, connus et inconnus, qui ont atteint la vie éternelle. Elle nous rappelle que la sainteté n’est pas réservée à une élite, mais accessible à tous. Chacun de nous est appelé à vivre cette vocation, quel que soit notre état de vie. La sainteté se réalise dans notre quotidien, à travers nos actions, nos choix et notre amour pour Dieu et notre prochain.

2. Les Béatitudes : le GPS de la sainteté

L’Évangile de ce jour nous présente les Béatitudes (Matthieu 5, 1-12), qui sont comme une « carte » pour devenir saints. C’est une GPS, pour choisir la bonne route vers la sainteté. GPS = Grammaire pour le Salut. Jésus décrit les traits des cœurs bienheureux : la douceur, la miséricorde, la soif de justice, la paix, la pureté de cœur… Ces attitudes nous montrent que la sainteté passe par une vie centrée sur l’amour, l’humilité et le service désintéressé des autres. En suivant ces voies, nous nous rapprochons du Christ et de sa sainteté.

3. La communion des saints : une espérance pour nous tous

La fête de la Toussaint nous rappelle que nous ne sommes pas seuls dans notre chemin vers la sainteté. Nous sommes entourés de cette « nuée de témoins » (Hébreux 12, 1) qui prient et intercèdent pour nous. Cette communion des saints nous donne l’espérance et la force de persévérer. Elle nous encourage à voir au-delà de nos faiblesses et à nous tourner avec confiance vers Dieu, qui désire notre bonheur éternel.

En célébrant la Toussaint, rappelons-nous que la sainteté est un don de Dieu accessible à chacun. Que cette fête ravive en nous le désir de suivre le Christ et d’accueillir sa grâce pour vivre pleinement notre vocation.

30e Dimanche ordinaire B 27 octobre : la guérison de Bartimée

Au cri de Bartimée : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » la foule répond en le faisant taire, alors que Jésus entend le cri de tout homme et s’arrête pour le faire appeler.
L’aveugle abandonne tout ce qu’il, son manteau bondit et court vers Jésus.
A la question de Jésus : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » « Va, ta foi t’a sauvé. »

Quelle est donc la foi de cet homme ?
Il n’a pas affirmé que Jésus était le Fils de Dieu, il n’a pas dit son credo et pourtant Jésus reconnaît sa foi, celle que Bartimée exprime en geste, en acte. Jésus nous fait découvrir que nos attitudes, nos impulsions, nos agissements disent souvent bien mieux notre foi que nos paroles et nos affirmations.

  • La foi audacieuse de Bartimée : une invitation à persévérer
    Bartimée, malgré son handicap et les obstacles autour de lui, persévère et crie avec foi vers Jésus. Son exemple nous enseigne que la foi doit être audacieuse et persévérante, même face aux difficultés.
  • Jésus, attentif à nos cris : un appel à la miséricorde
    Jésus entend l’appel de Bartimée et lui demande ce qu’il désire. De la même manière, Jésus est attentif à nos besoins et nous invite à lui confier nos cécités spirituelles, nos blessures et nos attentes avec confiance.
  • La guérison comme un chemin vers le témoignage
    Une fois guéri, Bartimée suit Jésus sur le chemin. Cela nous montre que la guérison spirituelle que nous recevons de Dieu nous engage à devenir des disciples actifs et des témoins de son amour et de sa lumière dans le monde.

Ces trois points mettent en lumière la persévérance dans la foi, la miséricorde de Dieu, et l’engagement à le suivre une fois guéris.

29e Dimanche ordinaire B 20 octobre : être premier c’est être le serviteur de tous

Méditons 3 points :

  • La demande des fils du tonnerre : « Donne-nous de siéger,
    l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. »
  • La question de Jésus : Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire,
    être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ?
  • Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
    Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous.

C’est à juste titre que Jacques et Jean les fils de Zébédée sont appelés les fils du tonnerre. Leur demande est incongrue. Ils veulent une place de choix dans l’éternité et la gloire.

Jésus leur fait découvrir par sa question que l’entrée dans le Royaume passe par la mort et pour eux le martyr. Le baptême définitif c’est le plongeon dans la mort avec le Christ pour ressusciter avec lui dans sa Gloire. Et la coupe que vont boire Jacques et Jean c’est le martyr qu’ils vont subir.

Sans réfléchir ils répondent spontanément oui. Mais les places auprès de Jésus-Christ dans la Gloire ne dépend pas de lui mais de son Père et sont réservée pour les petits.

Ainsi en répondant à l’indignation des autres 10 disciples Jésus donne l’attitude qui convient pour entrer dans le Royaume : «   être serviteur et prendre la dernière place, comme un esclave ». C’est l’exemple que donne Jésus tout au long se vie. Il n’est pas venu pour être servi mais pour servir.

Ainsi pour nous sommes invité à être serviteur et prendre la dernière place face à nos frères et sœurs dans une attitude d’humilité.

28e Dimanche ordinaire B 13 octobre : que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ?

Retenons tout d’abord des lectures :
« J’ai prié, et le discernement m’a été donné … l’esprit de sagesse »
que j’ai préféré à tout.
« Rassasie-nous de ton amour … consolide l’ouvrage de nos mains »
« Elle est vivante, la parole de Dieu,
énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ;
elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit »

Dans l’évangile la question d’un homme qui tombe aux genoux de Jésus :
« Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui répond en trois temps :

  • Seul Dieu est bon, donc tu me reconnais comme le Fils de Dieu
  • Jésus lui rappelle les commandements de la seconde table, celle envers les autres
  • Jésus l’invite : « va, vends, donne aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »

Pour passer à ce troisième temps du don total, Jésus regarde l’homme avec amour et compassion :
« Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima.« 

Seul le regard d’amour et de miséricorde de Jésus permet de tout donner pour suivre Jésus, de tout perdre pour la vie éternelle.

Que dois-je donner pour suivre encore davantage Jésus ?
Ce n’est pas un faire mais une manière d‘être.
C’est le passage d’une religion du devoir à celle d’une expérience d’amour qui transforme tout notre être.

Le pape Jean-Paul II a commenté magnifiquement le passage parallèle du jeune homme riche en Mt 19, dans son encyclique Veritatis Splendor (sur la morale) ch1 «MAÎTRE, QUE DOIS-JE FAIRE DE BON?» (Mt 19, 16) – Le Christ et la réponse à la question morale n° 6-27 :

Encyclique veritatis splendor

27e Dimanche ordinaire B 6 octobre : Le mariage

« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! « 
Voilà la parole exigeante de Jésus au sujet du mariage.
Mais les disciples à la maison l’interroge sur cette question. Qui est adultère ?

Aujourd’hui avec les familles composées, décomposées, recomposées la position de l’Église qui présente un idéal est incompréhensible pour la plupart de nos contemporains.
L’Église avec Jésus propose un idéal, qu’il est impossible d’atteindre par ses propres moyens.
Chacun doit adapter cet idéal à sa réalité et compter sur la grâce et l’aide du Seigneur pour le réaliser.
C’est la sainteté dans le mariage, qui passe nécessairement par le pardon, la miséricorde et le dépassement de biens des épreuves.
En ce sens le sacrement du mariage n’est efficace seulement avec la prière de chacun et du couple.

Homélie 27e ord B Mariage – enfantsTélécharger

Sur le mariage catholique :

voir 04. sacrements

Les 5 piliers du mariage catholique

4 octobre fête de saint François d’Assise

voir sous : 06. lieu-de-pelerinage

Carnet de voyage 2014 Assise et les ermitagesTélécharger

1 octobre : Fête de Ste Thérèse de l’enfant Jésus

Brochure Lisieux – ChartresTélécharger

26e Dimanche B 29 septembre : Devenir un modèle

L’évangile de ce dimanche aborde plusieurs aspects :

  1. Le démon
  2. Celui qui n’est pas contre nous et pour nous
  3. Les occasions de chute

1° Les démons désignent avant tout l’incapacité des hommes à reprendre leur vie en main. Les démons empêchent l’homme d’agir librement pour accomplir la volonté de Dieu.

2° Contrairement à Jean qui s’insurge contre un homme qui expulse les démons au nom de Jésus sans être un disciple. Jésus affirme : « celui qui fait un miracle en mon nom, ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».
Ainsi Jésus ouvre la porte à ceux qui ne sont pas à l’intérieur de l’Église mais agisse pour le Bien et à sa manière. Une largesse d’esprit qui manque souvent aujourd’hui.

3° Puis Jésus comme pour montrer les difficultés qui sont plus importantes que les démons, parle des occasions de chute que provoque chez les autres notre comportement et nos actions. Il invite ses disciples de manière symbolique à se passer d’une main, d’un pied, d’un œil plutôt que d’être empêché d’entrer dans le royaume.

Bref le plus important c’est d’être dans notre manière de penser, de parler, d’agir des modèles à suivre, totalement imprégné de Jésus-Christ pour qu’Il puisse rayonner en son amour et sa miséricorde en nous et par nous.

25 septembre : fête de saint Nicolas de Flüe

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Carnet Pélé Nicolas de Flüe 2023-24Télécharger

22 septembre : fête de saint Maurice

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25e Dimanche B 22 septembre : Qui est le plus grand ? le serviteur et l’enfant

Dans le prolongement de la question de Jésus « qui suis-je ? » de dimanche passé. Jésus continue son enseignement sur sa passion, sa mort et sa résurrection. « Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. »
Au contraire au lieu de chercher à intégrer cet enseignement qui ne correspond en rien à leur attente et leur espérance, les disciples se disputent pour savoir qui est le plus grand.
Jésus donnera l’exemple d’une part par le lavement des pieds et surtout par la croix. « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Et il prend comme modèle un enfant. « « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille, … et Celui qui m’a envoyé. », Dieu le Père.

Que pouvons-nous retenir de cet Évangile.:
D’abord l’invitation à devenir serviteur de tous, en parole, en acte et dans notre être. C’est-à-dire jamais se placer au-dessus des autres mais au contraire élever nos frères et sœurs, par notre bienveillance, nos paroles d’encouragements et nos services.
Puis devenir comme un enfant. Car les enfants ont deux qualités :

  • La confiance : ils aiment s’abandonner dans les bras de leurs parents et de ceux qui les aiment. Comme nous sommes invités à nous abandonner dans les bras de Dieu qui nous aime au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
  • L’émerveillement : ils savent se réjouir de ce qu’ils découvrent et dire merci, à leurs parents et à Dieu.

24e Dimanche B 15 septembre : Qui suis-je ?

Jésus demande « qui suis-je ? »
Pour les juifs il est : Jean le Baptiste, Élie le prophète qui devait annoncer le messie, un prophète.
Pierre affirme : »Tu es le Christ »
Mais qu’est-ce que cela signifie ? Jésus leur enseigne alors qui est véritablement le Christ, le Fils de Dieu :
Il doit souffrir beaucoup, il est rejeté, il est tué, et le troisième jour il ressuscite.
Pierre est choqué de cette présentation. Il s’insurge, inspiré par le démon.
Jésus l’interpelle : « Arrière Satan, tes pensées ne sont pas celles de Dieu »
Et Jésus révèle la manière de suivre le Christ : « renoncer à soi-même, prendre sa croix et le suivre ».
Ne sommes pas aussi quelquefois comme Pierre, lorsque nous ne voulons pas intégrer la souffrance, la maladie, les épreuves et les échecs, dans notre chemin avec Jésus ? C’est notre croix que Jésus porte avec nous.
La vie spirituelle n’est pas une autoroute où tout va tout seul sans difficulté.
Au contraire Jésus nous invite à intégrer, assumer et dépasser toutes les souffrances, le mal, parce qu’il vit avec nous et en nous.