Remaufens – Roche – Romont – Rossens – Rue – Russy -Schwarzsee (Lac-Noir) – Siviriez (chapelle N.D. du Bois) –
Skt Antonni – Sommentier – Tinterin – Torny-le-Petit – Tours – Treyvaux – Ursy – Valsainte – Villarlod –
Vilaz-St-Pierre – Vuisternens-en-Ogoz – Vuisternens-devant-Romont
Remaufens : St Maurice
Dédiée à Saint Maurice, la chapelle ancienne qui se dressait sur l’actuelle place villageoise fut remplacée par l’église actuelle consacrée au Martyr thébain le 22 septembre 1843 par Mgr Pierre-Tobie Yenni, évêque de Lausanne et Genève. Son successeur, Mgr Etienne Marilley, présida en 1873 la cérémonie de consécration du maître-autel. Les verriers du XIXe siècle conservèrent encastrés dans les nouvelles verrières quatre petits vitraux de 1658, souvenir de la précédente chapelle. Les derniers travaux de restauration effectués en 1981 ont permis que soit redonné à l’église son aspect originel.
Romont
Visite de la collégiale avec la Torpille
Collégiale :
La première église de Romont est consacrée au 13e siècle. Détruite par un incendie au 15e siècle, elle est immédiatement reconstruite, en molasse, dans un style gothique flamboyant. Elle est dédiée à Notre-Dame de l’Assomption.
Les stalles ont été commandées en 1464 à Antoine et Claude de Peney. Le décor de ce meuble, en chêne et noyer, est remarquable. Les figures fantastiques des parties basses, auraient, dit-on, inspiré John Howe pour Le Seigneur des anneaux.
Les dorsaux (dossiers des sièges) sont illustrés par des personnages représentant 12 prophètes, alternant avec 12 apôtres. On reconnaît les prophètes à leur riche habillement comprenant manteau, chaussures et coiffe, alors que les apôtres sont pieds nus et couronnés d’une auréole.
Saint Jacques occupe le 6e dorsal de droite (depuis l’autel). Comme les autres personnages, il est identifiable par ses attributs caractéristiques : le traditionnel bourdon, le bâton du pèlerin qu’il porte, et la coquille.
Le Calvaire qui surmonte la grille du chœur montre le Christ en croix (15e siècle) encadré par la Vierge et saint Jean (fin du 17e).
A droite de l’entrée, la chapelle du Portail abrite une sculpture de la Vierge à l’Enfant de la fin du 13e siècle.
La Collégiale concentre à elle seule une histoire du vitrail avec de superbes œuvres médiévales à droite, une verrière consacrée à la Vierge de la fin du 19e siècle au chœur, les douze apôtres de Cingria (1938) dans les fenêtres hautes de la nef, un cycle marial de Yoki (1968) dans la chapelle du Portail, et les prophètes de Sergio de Castro (1981) à gauche.
Le décor peint des voûtes a été imaginé par Cingria. Mais c’est le jeune Yoki, beaucoup plus agile, qui l’a réalisé.
Le grand vitrail du choeur: il s’agit de l’Assomption par Friedrich Berbig (Zürich, 1889). Cette grande verrière obtint une médaille de bronze à Paris à l’Exposition Universelle. C’est cette verrière qui fut montée dans le choeur à la place du vitrail de Drapeir du milieu du 15ème s.
Stalles 15e s : 12 prophètes, alternant avec 12 apôtres
Vitraux
Moyen-âge 15e s. dans la nef droite
Cingria : les saints dans le haut de la nef
Yoki : les symboles de Marie dans la chapelle de la Vierge Marie
Castro les figures de l’A.T. dans la nef gauche
Monastère de la Fille-Dieu
Juliette, Pernette et Cécile de Villa, trois jeunes femmes de la Glâne fribourgeoise installent au début de 1266 une maison de prière près de Romont. En 1268, l’évêque de Lausanne, lors d’une visite de cette petite communauté, lui donne le nom de Fille-Dieu.Pour des raisons financières, l’édification de l’église Notre-Dame est lente. Celle-ci n’est consacrée qu’en 1346. Peu aprèsm la toiture fut la proie des flammes et sa reconstruction fut entreprise vers 1360.
Après le concile Vatican I, l’église subit d’importantes transformations (1873). Grâce à l’abbesse Lutgarde Menétrey († 19 octobre 1919) l’abbaye obtient son rattachement à l’Ordre cistercien de la stricte observance en 1906. La Fille-Dieu est alors placée sous la juridiction de l’abbé du Mont-des-Olives (Haut-Rhin). Son exemption est supprimée en 1956 et l’abbaye dépendra de nouveau directement de l’évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg2,3.
Le 14 août 1975, Hortense Berthet est élue abbesse par la communauté monastique (40e Abbesse). Les premiers travaux de cette nouvelle mère Abbesse concernent la bibliothèque de l’abbaye dont les rayons s’enrichissent rapidement en titres et disciplines variées. Ensuite, elle souhaite restaurer l’église qui a été défigurée à la fin du XIXe siècle. Ainsi, en 1990 une grande rénovation est entreprise : les bâtiments monastiques sont modernisés (cloître, cellule, scriptorium) et l’église abbatiale restaurée : de nouveaux et lumineux vitraux dus à Brian Clarke sont montés4. Les anciennes stalles (datant de 1618) sont réinstallées dans le chœur. Une nouvelle dédicace a lieu le 31 août 19965. Le 15 juillet 1999, la communauté monastique a élu Marie-Claire Pauchard nouvelle abbesse (41e Abbesse). Elle reçut la bénédiction abbatiale le 25 septembre 1999 de Mgr Bernard Genoud.
Rossens : St Joseph
L’église a été consacrée en 1874. Elle est est dédiée à St-Joseph. Elle est ornée de vitraux de Jacques Cesa, inauguré en 1985. Elle a été restaurée en 2017.
Eglise néogothique St Joseph (1874) Jacques Cesa 1962 (et Porsel (1971))
Le chiffre 4 est la clef de ces vitraux : 4 Eléments naturels : Terre – Eau – Feu – Air / 4 Saisons : Hiver / Printemps – Eté – Automne 4 Fêtes principales : Crucifixion – Résurrection – Pentecôte – Ascension
Choeur | St Joseph = Patron de l‘église | Choeur | |||
Hiver / Printemps | Eté / Automne | ||||
Moïse,le buisson ardent, la manne | Baptême du Christ – La multiplication des pains | ||||
Crucifixion | Eau | ||||
Feu | Pentecôte | ||||
Air | Ascension | ||||
Résurrection | Terre | ||||
Entrée de l’église | Entrée de l’église |
Rue : St Nicolas
L’église est composée de 3 autels : le maître-autel dans le choeur gothique, l’autel St-Charles Borromée (à gauche) et l’autel de la Ste-Vierge (à droite).
L’église plonge ses racines dans le passé médiéval de la petite cité. On signale la construction du château au XIIème siècle, sa destruction vers 1236 et sa reconstruction un quart de siècle plus tard. Il comprenait dans son enceinte une chapelle dédiée à St-Nicolas mentionnée au XIVème siècle. Mais Rue faisait partie de la paroisse de Promasens. C’est pourquoi les défunts étaient conduits dans son cimetière.
L’actuelle sacristie en est un vestige. En 1622, les paroissiens de Rue se séparent de la paroisse de Promasens et l’église devient paroissiale. De nouvelles transformations ont été faites en 1735 et 1874. En 1674, la fête de St-Sébastien était chômée à Rue; ce saint était invoqué contre la peste, au même titre que St-Roch et Ste-Barbe contre les incendies. La dernière transformation date de 1998. Date à laquelle l’artiste glânois Jean-Pierre Demierre a conçu un vitrail en rosace «Dix paroles de la Création», illuminant la tribune.
Russy : St Nicolas
La chapelle de Russy, propriété de la commune de Belmont-Broye, dédiée à St-Nicolas de Myre, a été consacrée en 1762. Sous le retable baroque, une châsse abrite les reliques de St-Modeste.
Léguée par Mgr de Montenach à la commune, la chapelle abrite les portraits des six évêques canonisés du diocèse – saints Protais, Henri, Amédée, Boniface, Guillaume et Marius. Elle conserve aussi sous son retable baroque magnifiquement restauré un témoin de l’histoire religieuse et des croyances de cette époque: le reliquaire de saint Modeste, dont les restes, visibles dans une châsse, et qui nous impressionnaient quand nous servions la messe, furent ramenés des catacombes de Rome par Mgr de Montenach.
Siviriez : St Sulpice
L’église de Siviriez fut consacrée le 1er septembre 1811 et est dédiée à St-Sulpice. A l’origine elle était plus petite et son agrandissement fut l’oeuvre de l’architecte romontois, M. Fernand Dumas, et date de 1932 (deux transepts, un vaste choeur et une voûte). A l’intérieur, on y trouve la chapelle de Sainte Marguerite Bays qui a été rénovée en 2000 par l’artiste M. Jean-Jacques Hofstetter. Elle contient un reliquaire concernant les ossements de la Sainte.
Intérieur de l’église :
M. Gaston Faravel décora l’intérieur de l’église et peignit le Chemin de croix avec des couleurs minérales sur des plaques de béton en 1934.
Alexandre Cingria composa les vitraux qui ornent les six baies des transepts : – A droite : Saint François d’Assise, Saint François-Xavier, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus – A gauche : Saint Nicolas de Flue, Saint Pierre Canisus et la Vierge de l’Assomption.
Les huit verrières de la nef furent réalisées en 1948 : L’annonciation la Remise des clés à Saint Pierre et l’Agonie de notre Seigneur furent exécutées par M. Faravel. Malade il fit appel à M. Théodore Stravinski pour terminer le travail. Ce dernier créa La Transfiguration, Jésus au Temple à 12 ans, L’Institution de l’Eucharistie, la Tempête apaisée et la Nativité.
La décoration de la Tribune fut confiée à M. Jacques Bondallaz (fils de Paul, préfet-poète de Romont).
Les tapis de Smyrne ont été confectionnés par les jeunes filles de la paroisse en 1933 durant les journées d’hiver.En 1988, M. Samuel Burri créa les cinq vitraux du chœur : La Nativité, La Passion, La Résurrection, La Pentecôte et l’Ascension.
Vitraux de Cingria sur les saints 1936 dans le transept :
Vitraux de Strawinsky et Favarel dans la nef 1948 :
Vitraux du chœur Samuel Buri 1988 :
Chapelle N.D. du Bois
Au début du 19ème siècle, a été érigée la Chapelle Notre Dame du Bois. Ce lieu aujourd’hui grandement visité, puisqu’il s’inscrit dans l’itinéraire du pèlerinage de Sainte Marguerite Bays de la Pierra. Il est vrai qu’avant que ce sanctuaire fût érigé, on considérait ce lieu hanté par le monde des ténèbres. Ceci jusqu’au jour où un pèlerin venu d’Einsiedeln y déposa, au creux d’un arbre, une statuette de Notre Dame des Ermites.
Le sanctuaire offre six vitraux. Les deux du chœur sont de Gaston Thévoz et ont été inaugurés en 1936. Les quatre autres de la nef, dont la rosace, sont de Yoki et ont été placés en 1949.
Skt Antonni : St Antoine l’ermite :
L’église, construite en 1893/1894 dans un style néo-roman, est en grès du Kehr et du Brunnenberggruppe. Elle a été construite d’après les plans du professeur d’université W. Effmann et est dédiée à Antoine l’Ermite.
La chapelle commémorative du 15ème siècle, érigée en remerciement d’une victoire contre les Bernois, a été agrandie en 1770 et incluse dans la construction de l’église paroissiale sous forme de transept sur le côté est.
En 1967, l’église a été rénovée en renonçant à l’abondante décoration intérieure.
Sommentier
L’église catholique Notre-Dame de l’Assomption a été construite de 1933 à 1934. Auparavant, les fidèles dépendaient de la paroisse de Vuisternens-devant-Romont. De style néo-roman, son clocher est équipé de quatre cloches coulées en 1934 par la fonderie savoyarde Paccard9. Dotée d’une décoration sobre, l’église présente néanmoins un plafond à caissons en voûte en berceau remarquable et des vitraux de Jean Castella.
Chapelle Ste Anne
La chapelle Sainte-Anne, élevée en 1918-1919, est le premier édifice religieux construit par l’architecte Fernand Dumas.
Torny-le-Petit : St Martin
Au VIIIe siécle, la paroisse était appelée Tourniaco. Au XVe siècle, elle reçu le nom de Tornie supérieur pour la distinguer de Tornie inférieur qui était la paroisse de Torny-le-Grand. En 1228, l’église de Torny-Pittet est signalée sur la liste du diocèse. Mais elle devait probablement faire partie de la paroisse de Granges près Marnand. Vers la fin du XIIIe siècle fut érigée une nouvelle paroisse qui comprenait alors les deux Torny, Châtonnaye, Villarimboud et Trey. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que chaque chacun des villages soit érigé en paroisse. La nouvelle église fut consacrée par Mgr Yenny le 13 juillet 1823. A découvrir à l’intérieur de l’église, huit magnifiques vitraux évoquant la vie de saint Martin, le patron de la paroisse. Ils sont l’oeuvre de Claude Sandoz, artiste d’origine neuchâteloise qui a grandi à Zurich.
Les vitraux de Claude Sandoz
A découvrir à l’intérieur de l’église, huit magnifiques vitraux évoquant la vie de saint Martin, le patron de la paroisse. Ils sont l’oeuvre de Claude Sandoz, artiste d’origine neuchâteloise qui a grandi à Zurich.
Torny-le-Grand :
Une église fut construite et consacrée par Mgr Pierre de Montenach, le 21 octobre 1698, avec deux autels latéraux, dont l’un en l’honneur de saint Loup, second patron de la localité. L’église fut reconstruite en 1754, grâce à la générosité de Jean-Joseph-Georges de Diesbach, dont la famille avait jadis déjà grandement contribué à constituer le bénéfice curial.La façade a été retouchée en 1872 et, le 14 juillet 1914, Mgr Bovet a consacré à nouveau le maitre-autel. L’église a été agrandie en 1906: le clocher, qui s’en détachait, avait été incorporé à la nef. Un demi-siècle plus tard, en 1955, l’église a été intérieurement rénovée et repeinte.
Montagny – N.D. de Tours
Montagny les monts
Selon les historiens, les origines de la paroisse de Montagny-Tours remontent au 8ème siècle. La première mention écrite de la communauté paroissiale figure dans le Cartulaire de Notre-Dame de Lausanne (1228) qui énumère Montagny-Tours parmi les 36 paroisses du décanat d’Avenches. A l’époque, le clergé résidait à l’église de Notre-Dame de Tours, sanctuaire marial fréquenté par des foules de pèlerins. Cette situation se prolongea durant plus de 1000 ans, jusqu’en 1913, date à laquelle le curé vint s’établir à Montagny, où une cure venait d’être construite. Attestée au 12ème siècle déjà, l’église de Montagny-les-Monts, filiale de Tours, a été édifiée en même temps que le château des sires de Montagny dont il ne reste aujourd’hui que le donjon et quelques pans de murailles. Partiellement incendiée en 1447 par les Fribourgeois en guerre contre le duché de Savoie, la chapelle gothique du château fut restaurée en 1449, puis reconstruite en 1589. Consacrée église paroissiale à la fin du 16ème siècle, cette chapelle constitue aujourd’hui le chœur de l’église actuelle. Elle abrite une fresque du 14ème siècle représentant le Couronnement de la Vierge, un baptistère baroque, ainsi qu’une imposante statue gothique datant de 1340, la Vierge à l’Oiseau. Agrandie une première fois en 1760, puis en 1926, l’église de Montagny fut rénovée dans le courant des années 60. Elle est ornée d’un chemin de croix, œuvre originale, simple et dépouillée, créée en 1967 par le peintre fribourgeois Raymond Meuwly. En 2004, la paroisse fit l’acquisition d’un nouveau mobilier liturgique dont la réalisation fut confiée à un autre artiste fribourgeois, le sculpteur Jean-Jacques Hofstetter. Comme Notre-Dame de Tours, l’église de Montagny est placée sous la protection de la Sainte Vierge, sous le vocable de l’Immaculée Conception.
N.D. de Tours
La première chapelle qui se dresse à l’extérieur du village de Montagny-les-Monts date du XIVe siècle et forme le chœur de l’église actuelle, consacrée à la vierge Marie, construite par l’évêque Marius d’Avenches et qui devient une église paroissiale au Moyen Âge. Le bâtiment actuel date de 1760 et a été agrandi en 1926.Des groupes de chrétiens de nos paroisses et d’ailleurs, des familles, y viennent pour des récollections, des retraites, des baptêmes, des mariages et autres fêtes. Chaque année ont lieu des pèlerinages pour les malades et pour les paroisses.
Treyvaux
Église St Pierre
Des peintures romanes réalisées aux alentours de 1200: c’est la principale découverte issue de la restauration de l’ancienne église de Treyvaux, C’est dans le chœur de l’église que les peintures ont été découvertes. Composé des douze apôtres.
Sur l’église St Pierre de Treyvaux : histoire – événements
L’église paroissiale : St Pierre et Paul
L’église paroissiale de Treyvaux est située au milieu du village. Elle a vu sa première pierre posée le 26 mai 1870. Elle fut consacrée le 9 septembre1873.
Les autels, en marbre, ont été réalisés par Jean Christinaz de Fribourg.
Le chœur a été orné de deux vitraux par l’artiste fribourgeois Emile Aebischer, dit Yoki. Ils représentent saint Pierre et saint Paul, les patrons de la paroisse.
Ursy : St Maurice
Les plans de notre église sont tirés de l’architecture de celle de Saint-Martin, qui fut construite à la même époque. C’est un édifice néogothique en molasse. Le maître-autel, œuvre de Christinaz, ainsi que la chaire et les autels latéraux sont en marbre de Carrare.
Consacrée le 12 octobre 1869 par Mgr Marilley, l’église a été restaurée intérieurement en 1933 et en 1979 et extérieurement depuis 1975. Un vitrail représentant St-Maurice, œuvre de Broillet, a été placé dans la baie centrale de l’abside en 1938. L’inauguration de la nouvelle église eut lieu en 1982, consacrée par Mgr Bullet. L’autel et le pupitre ont été dessinés par l’abbé Guillet, ancien curé de la paroisse, et sculptés par Paul Richoz.
Les vitraux du chœur les évangélistes et au milieu St Maurice
Les vitraux de Charly Cottet
Valsainte : abbaye des chartreux
Villarlod : St Michel
Construite sur les plans de l’architecte payernois Rodolphe Spielmann, la pittoresque église de Villarlod fut consacrée en 1910, date à laquelle le village fut détaché de la paroisse voisine d’Estavayer-le-Gibloux.Elle est dédiée à Saint Michel car il est le saint qui arrête la tempête.
Villaz-St-Pierre : St Pierre et St Paul
La première église de Villaz-St-Pierre remonte certainement au 12ème siècle. Une autre, que l’on voulait restaurer au 17ème siècle fut à moitié consumée par la foudre en 1775.
En 1839, on se mit à construire l’église actuelle consacrée en 1843 à Saint-Pierre et Saint-Paul.
On peut y admirer les œuvres suivantes, des vitraux de Fr. Berbig (1879), un tableau de Jérôme Falquet placé en 1935 au maître-autel montrant le Christ avec les apôtres Pierre et Paul, et un médaillon de Notre-Dame du Perpétuel Secours peint par des sœurs de la Fille Dieu (1921). Au plafond il y a des fresques de Zanola retouchées en 1941 par Albert Chavaz, une qui représente l’Église sous les traits d’une femme debout tenant en main la croix et ayant à ses pieds un calice surmonté d’une hostie tandis qu’au-dessous on voit les quatre évangélistes et leurs symboles, puis, dans la nef, une autre fresque montre Jésus et les apôtres lors de la consécration de St-Pierre. Les toiles des autels latéraux sont de Henri Kaiser avec à droite St Ours et l’enfant Jésus (1868), en médaillon St Benoît et à gauche Notre-Dame du Scapulaire et St Simon Stock (1867), en médaillon St Joseph.
Vuisternens-en-Ogoz : St Jean
Vers 1228, un sanctuaire se situait déjà en ce lieu. Il s’agissait apparemment d’une chapelle dédiée à St Jean-Baptiste. En 1485, cette chapelle est remplacée par une église. Elle est reconstruite en 1646. Diverses réparations furent faites au début du 18ème siècle. En 1836, la tour est refaite. Une rénovation fut encore faite en 1957. L’intérieur de la nef est donc un intérieur du 18ème siècle. On remarque de beaux vitraux du 19ème siècle, notamment deux, très beaux, de 1870, dans le chœur.
Le plus grand trésor contenu ici est sans nul doute le magnifique orgue baroque Speissegger, daté de 1749, et qui se trouvait jusqu’en 1873 à la collégiale de Neuchâtel.
Vuisternens-devant-Romont
C’est en 1825 que fut consacrée l’église de Vuisternens-devant-Romont. Cet imposant édifice de style néo-classique se dresse sur l’emplacement d’un lieu de culte plus ancien, datant de 1756, et abattu en 1815. Seul le clocher demeura debout quelques années encore, avant d’être reconstruit en1820. L’ancien maître-autel, orné d’une vingtaine de statues, a pris place à La Joux vers 1840.