6.2.1 Des églises du canton de Fribourg A-C

Attalens : Bossonnens – Granges – Chapelle N.D.

Présentation de l’église d’Attalens

Le chemin de croix :

A la découverte de mon église d’Attalens (pour les enfants)

Chemin de croix :

Bossonnens

Vitraux : St Joseph – Ste Anne – Cœur de Marie – Cœur de Jésus – Vertu de Foi – Vertu de Charité

Chemin de croix de Charly Cottet (1988) :

Granges

Chemin de croix :

Vitraux de Jean Castella 1973

Chœur de l’église : Saint Nicolas de Mire avec 3 pains et peinture du Christ en croix de Charly Cottet

Chapelle N.D.du Chêne

Vitraux avec la litanie de la Vierge Marie : symboles :

Rose mystique, Priez pour nous
Tour de David, Priez pour nous
Tour d’ivoire, Priez pour nous
Maison d’or, Priez pour nous
Arche de la nouvelle Alliance, Priez pour nous
Porte du Ciel, Priez pour nous
Étoile du matin, Priez pour nous
Splendeur du monde, Priez pour nous
Femme bénie entre les femmes, Priez pour nous

Chapelle Home du Chatelet

Avec les œuvres de Charly Cottet : Christ tombe avec la croix – Christ couronné – Vitraux : Nativité et mages – Fuite en Égypte

Belfaux

Les églises et chapelle de Belfaux et alentours

Cormagens : chapelle St Théodule

Une chapelle est mentionnée en 1493 près de la route de Morat sur la montée de la Sonnaz. On la transféra dans le village de Cormagens en 1844. Grande statue de saint Théodule, le premier évêque du Valais, à gauche de l’autel.

Oratoire St Nicolas de Flüe

Cet oratoire en bordure de la forêt de Belfaux, a été inaugurée le 15 août 1947, trois mois après la canonisation de l’ermite saint Nicolas de Flue.

Berlens : N.D. de l’épine

L’édifice repose sur les fondations d’un édifice roman ; il fut reconstruit au XIVème siècle et subit par la suite plusieurs transformations. Il n’a acquis sa silhouette définitive qu’au XVIIème siècle, après la destruction de la nef par un incendie en 1650.
Une restauration de l’édifice a été effectuée de 1973 à 1980, avec la pose de vitraux de Jean Bazaine, l’un des peintres français très apprécié. Dans sa démarche créatrice, l’artiste s’est inspiré par le vocable Notre-Dame de l’épine, soit la Vierge Marie et le buisson ardent, dans lequel la tradition affirme qu’elle apparut jadis. Les quatre fenêtres de la nef symbolisent les mystères du Rosaire qui se superposent le symbolisme des temps liturgiques et celui des saisons : les saisons de l’année solaire, les saisons du cœur et les saisons de la vie ; car la vie se déroule suivant un rythme mystérieux, que les poètes et les penseurs ont souvent comparé au cycle annuel des 4 saisons.

Billens : St Maurice

L’église de Billens a été agrandie en 1659 grâce à Confrérie du Saint-Esprit. La nouvelle construction débuta en 1827 et fut consacrée par Mgr Yenni en 1831. A l’ancienne cloche, on y a ajouta 3 nouvelles cloches. En 1843, les autels latéraux furent peints par Keller (Bavière).
Le mobilier liturgiques fut créé en 1995 par M. Louis Sugnaux, artiste connu du fer forgé et M. Marc Jorand, mensuisier. Tous deux sont originaires de Billens.

Hôpital de Billens

Avec les vitraux de Yoki Aebischer de 1967.

Bulle

Chapelle des capucins : N.D. de Compassion

La chapelle de Notre-Dame de Compassion existait déjà bien avant l’arrivée des capucins, en 1665. C’est vers 1350 en effet que l’évêque de Lausanne, sollicité par la noblesse et le bourgeoisie de la ville de Bulle, autorise son érection, à l’angle de l’hôpital qu’il a lui-même fondé en 1348. La chapelle est alors consacrée à Notre-Dame de Piété. Un pèlerinage vers ce lieu de dévotion à la Vierge semble s’être développé très tôt, comme en témoignent les monnaies retrouvées sur place au cours des réfections successives.

Chapelle de la Mottaz : St Sébastien et St Roch

Une première chapelle a été érigée sur un tertre « La Mottaz » en 1635, près de la forêt de Sautaux. Ayant subi les outrages du temps, elle a été reconstruite et bénie le 10 mai 1789. Elle est dédiée à Saint-Sébastien (fête le 20 janvier) et Saint-Roch (fête le 16 août).

Carignan : St Odilon

L’origine de la paroisse remonte au tout début de l’ère chrétienne. Dès 534, la paroisse est connue sous le nom de Dompierre-le-Grand. Son église est mentionnée pour la première fois en 1123 et est dédiée à St-Pierre. Elle a été construite sur un éperon molassique occupé en son temps par un mausolée gallo-romain. Au cours des siècles, l’église a subi plusieurs modifications et agrandissements et ce n’est qu’à partir de 1936 qu’elle a pris sa forme actuelle.
Le grand vitrail central du chœur, œuvre superbe de l’artiste-peintre balkanique Jluba en 1986.

Cerniat : St Jean et St Paul

En entrant dans l’église, on aperçoit les vitraux du chœur qui datent de 1976 ; ils sont l’œuvre de Yoky Aebischer de Fribourg. Le vitrail central représente le Christ crucifié dans sa gloire, les deux autres vitraux accompagnent cette représentation.
Sur la droite, ainsi que sur la gauche, on découvre le chemin de croix en bois sculpté, béni et inauguré en juillet 2001. C’est l’œuvre de Jean‑Marc Gaillard, sculpteur à Marsens.
Le mobilier liturgique actuel, l’autel, l’ambon, les fonds baptismaux sont en pierre de la Molière et sculptés par les Frères Angéloz de Corminboeuf qui ont aussi coulé le tabernacle en bronze.

Granges-Pâcots : chapelle Chantemerle

Chapelle : N.D. des champs

D’après un acte de 1453, la chapelle de Notre-Dame des Champs, lieu de pèlerinage réputé, aurait été fondée par un seigneur d’Illens. Elle date de 1300 environ et fut agrandie en 1518 par l’adjonction d’une nef.
Peinture murale en 1988 du peintre italien Anselmo. Vitraux de Marcel Dorthe sur le thème du Rosaire et de la musique (2000).

Charmey : église St Laurent

Si Charmey existait déjà comme paroisse en 1228, l’église que nous connaissons aujourd’hui fut construite entre 1735 et 1739, rejoignant ainsi sur son éperon rocheux le massif clocher, perché en ces lieux depuis 1673. C’est en 1937, avec l’ouverture de l’ancien choeur et le réhaussement de la voûte, que ce magnifique sanctuaire prit l’apparence que nous lui connaissons aujourd’hui.

Mobilier liturgique de Louis Angeloz
Vitraux de Jules Schmid 1938 : Christ en Gloire – Vierge Marie – N.D. de Lourdes – Ste Maria Goretti – St Nicolas de Flüe – Pie X – St Pierre Canisius – St Pierre – Ste Cécile – St Bruno
Vitraux de Netton Bosson : St Sébastien et St Hubert

Châtelard : St Bernard de Mt Joux

Situé sur l’une des arêtes du Gibloux dont il domine la pente ouest, Le Châtelard fut en 1626 détaché de Vuisternens-dt-Romont pour faire partie de la paroisse de Grangettes, créée à cette date. En 1840, Le Châtelard se sépare de Grangettes et c’est en 1842 que la décision fut prise de construire une église à l’endroit de la petite chapelle qui datait de 1725. Mgr Marilley la consacre le 25 octobre 1846. L’église fut rénovée intérieurement en 1949 et entièrement de 1998 à 2001.

Vitraux de Joki Aebischer : Parabole du bon samaritain – Christ en croix / qui répond au serpent de la création – création – Disciples d’Emmaüs / Pâque juive – Parabole du fils prodique / Jésus bon pasteur – Vierge Marie / Nouvelle Eve – Instruments de la passion

Châtel-St-Denis

Présenation des différentes églises et chapelle de la paroisse

Église paroissiale St Denis

Plutôt que d’agrandir leur ancienne église inscrite dans le bourg médiéval, les bourgeois de Châtel choisirent en 1867 de construire un nouvel édifice sur le Clos-du-Château, un terrain propriété de l’Etat, dominant le site, en avant-poste du château de la préfecture. Les Châtelois avaient pour ambition d’ériger une église qui soit « élevée et vue de tous ».
Les plans sont de Adolphe Fraisse, le 15 juin 1871. Le 15 avril 1872, bénédiction de la 1ère pierre au clos dit :  » du château  » et le 9 octobre 187 6par Monseigneur Etienne Marilley, évêque de Lausanne et Genève, bourgeois de Châtel St Denis (qui avait été exilé par le gouvernement radical fribourgeois en 1846), en la fête patronale de St Denis, sa. Ce monument est construit selon le style gothique ogival du XIII ème siècle, dans une dimension digne d’une cathédrale.
Les autels de droite sont dédiés à N.D du Rosaire et à St Louis de Gonzague. La peinture en perspective qui forme le fond derrière l’autel N.D du Rosaire est l’œuvre d’un peintre italien. Ceux de gauche à St Joseph et à St François Xavier. ( Il reste actuellement la statue de St Joseph, l’autel ayant été démoli pour laisser la place à un baptistère.
Le chemin de croix est une reproduction des bas-reliefs de Jean du Seigneur, célèbre sculpteur français. Sorti des ateliers Putois-Crotti à Paris, il a été offert par les dames de la paroisse.
Les cloches sont au nombre de cinq. Outre celle du clocheton du chœur, la plus récente, qui date de la construction de l’église et qui ne laisse rien à désirer, sort de l’atelier de M. Tréboux, fondeur à Vevey.
Les vitraux des nefs latérales, au nombre de quartorze, œuvre de M. Ch. Wehrli de Zürich, forment une galerie de divers Saints Patrons et portent, en bas, les noms des bienfaiteurs.
Les vitraux du chœur ont été modifiés en 1954. Ils sont de Paul Monnier, en dalle de verre, une technique qui rend la vitre moins lumineuse.

Vitraux du chœur de l’église de Paul Monnier 1954 en dalles de verre :
Jésus en croix – Paul et Pierre – St Denis et la Vierge – St Jean et St Nicolas de Flüe – Ste Cécile et Ste Thérèse de l’enfant Jésus et de la sainte face

Vitraux de la nef de Ch. Wehrli de Zürich, en vitre peinte de la fin 19e s. représentant des saints et saintes :

Chemin de croix : reproduction des bas-reliefs de Jean du Seigneur, célèbre sculpteur français. Sorti des ateliers Putois-Crotti à Paris

Chapelle des Paccots : N.D. des neiges

Pour plus d’informations

Notre Dame Des Neiges, dédiée à saint Bernard de Menton, le curé Kolly en a senti le besoin pour les hôtes des Paccots, Elle fut érigée, en 1935 et l’architecte Dumas sut concevoir un édifice d’une élégante simplicité, elle  » fut debout  » en 28 jours, grâce au travail des jeunes de l’Avenir.
Elle fut agrandie au début des années 70. En 2007, il fut décidé de créer un espace de convivialité au niveau du porche.
Deux grandes fresques de Gaston Thévoz ornent la chapelle. Celle du chœur est dédiée, comme il se doit, à Notre Dame des Neiges. Qui rappelle la légende de la construction de la première église dédiée à Marie : Ste Marie Majeure à Rome, sur un emplacement marqué miraculeusement par une couche de neige, tombée le 5 août.
Gaston Thévoz s’est inspiré librement, selon l’interprétation traditionnelle de l’Apocalypse, qui montre un signe grand et merveilleux dans le ciel : une femme enveloppée dans le soleil et la lune au-dessous de ses pieds. Elle tient dans ses bras son enfant qu’elle offre au monde. Un grand manteau, tenu ouvert comme une chape par deux anges, laisse descendre des étoiles de lumière et invite les chrétiens à se réfugier sous sa protection. Un serpent qui montre sa tête rappelle le texte de la Genèse :  » Une femme t’écrasera le tête  » La puissance du mal est vaincue par Celle qui donnera au monde le Sauveur. Autour, quatre scènes de la vie de la Vierge : L’Annonciation : où Marie accepte librement ce que lui demande l’envoyé de Dieu :  » Je suis la servante du Seigneur « . La Nativité : Marie et Joseph en adoration devant le berceau de Celui que les cieux ne peuvent contenir. La Pietà : Marie reçoit dans ses bras le corps sanglant de son fils. Le Couronnement de Marie dans le Ciel : la glorification de Celle qui a cru aux paroles qui lui avaient été dites de la part du Seigneur. Toute la théologie catholique sur la Vierge est ainsi résumée en images.
Sous le porche une peinture murale rappelle que Saint Bernard du Mont-Joux est le Saint patron des alpinistes et des skieurs. Mais un jeune noble, né à Menthon, en Haute-Savoie, devenu religieux chez les chanoines d’Aoste, se voua à l’évangélisation des hautes vallées alpestres et fonda deux hospices sous la règle de saint Augustin, au Grand-Saint-Bernard et au Petit-Saint-Bernard. Le Saint est représenté en prière, les mains jointes, regardant le ciel ou deux anges portent sur un nuage la maquette de l’hospice dans le paysage du col du Grand-Saint-Bernard. A ses pieds, les statues brisées des deux païens et le diable grimaçant enchaîné. De l’autre côté, derrière deux des célèbres chiens, des skieurs, où l’on reconnaît l’autoportrait de l’artiste, des bûcherons, une paysanne en  » dzaquillon  » sont en prière, en invoquant saint Bernard.
Les vitraux sont de l’artiste Yoki, dont les dessins non figuratifs créent une ambiance recueillie et conduisent, par un jeu subtil de couleurs, vers l’éclatement de la fresque Notre Dame.

Chapelle de Prayoud : St Blaise

Un peu sur la hauteur, près du lac Lussy, le hameau de Prayoud possède une chapelle en l’honneur de saint Blaise. C’est en 1833 que la population de Prayoud érigea un oratoire dédié à saint Blaise.
En 1898, sous l’impulsion de M. l’abbé Chillier, professeur de l’Ecole latine, né dans ce hameau, les gens de ce petit village décidèrent la construction d’une chapelle. Elle fut bénie le 3 février 1902, jour de la fête patronale, en présence du clergé de la paroisse, des autorités civiles et de toute la population. Ce fut une grande fête. Le clocher fut construit plus tard et son inauguration eut lieu en 1909.
Cette chapelle fut rénovée complètement en 1968. En 1992, un christ sculpté par Jean Musy vint garnir l’intérieur de la chapelle. Ce lieu de culte, propriété des habitants de Prayoud, a fêté dignement son centième anniversaire, en 2002.
Depuis, l’autoroute, elle nous interpelle et nous rappelle que le temps passé avec Dieu est le plus important de nos devoirs. Le culte de St Blaise mérite de redevenir aussi populaire que par le passé. : la bénédiction des cou (blasius = en latin bafouiller / blasen = souffler en allemand).

Chapelle de St Roch

A l’entrée nord de Châtel, une chapelle que surmonte un élégant clocheton : dédiée à St Roch et à saint Grat. C’est à la suite de la peste, qui avait ravagé l’Europe et semé le deuil dans de très nombreuses familles que le 2 août 1654, le conseil communal décide de construire cette chapelle avec un cimetière pour y ensevelir les pestiférés. La bénédiction du sanctuaire et du cimetière par dom Jean Chaufflon, prieur de Semsales, eut lieu le 7 septembre 1655, en présence de dom Pierre Blanc, curé de Châtel, du bailli François Nicolas von der Weid.
La cloche fut acquise à Thonon, en 1660, par le gouverneur et le curial de Châtel qui mirent cinq jours pour la transporter jusqu’à Châtel où elle arriva le 10 janvier 1661.
En 1985, la chapelle fut ornée de vitraux de Charles Cottet : les quatre évangélistes.

Chapelle N.D. du Scé

En 1867 a été érigée, sur un éperon de la pente abrupte qui domine Fruence, véritable balcon depuis lequel on plonge sur Châtel, le district de la Veveyse et, au loin, sur le Léman et la Savoie, la chapelle du Scex, dédiée à Notre Dame du Sacré Cœur. Placée, un demi-siècle auparavant, contre un hêtre, plus loin dans la forêt, aux Chaussins, une statuette de Notre Dame des Ermites y attirait souvent des pèlerins, et l’on avait déjà précédemment songé à la remplacer par une chapelle.
Les plans de la chapelle du Scé furent fournis par M. Théodore Perroud de Châtel, architecte et ancien conseiller d’Etat. Le sanctuaire est d’imitation gothique. La façade est en marbre noir de St Triphon. La statue de l’Immaculée, en bronze, qui domine le fronton, provient de Lyon. Achevée en l’espace de deux mois et demi, la chapelle fut bénite, le 9 juin 1867, au milieu d’une grande affluence. On y vient en pèlerinage, en grand nombre, de toute la contrée et loin à la ronde, par le sentier que bordent les stations du chemin de la croix.
Elle a été ornée, en 1954, de vitraux de Yoki, les quatre de la nef racontent la vie de Marie, celui du chœur son couronnement, et enfin (1956) celui au-dessus de la porte la Vierge protectrice.

Chapelle de Fruence : St Antoine

Elle fut construite en 1958 grâce à la générosité de Mme Delatena, enfant de Fruence habitant à Bulle. Elle a entrepris de transformer en chapelle une ancienne maison.
Elle est dédiée à Notre Dame et à saint Antoine du Désert, qui est considéré comme le fondateur de l’érémitisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu’en a fait Athanase d’Alexandrie vers 360. Il serait né vers 251 et mort vers 356 à l’âge de 105 ans. Il vécu en ermite, en plein désert, sur la route de la mer Rouge, imitant les nombreux anachorètes qui vivaient dans la pauvreté. A la manière du Christ, il subit les tentations du diable.
La statue de St Antoine du Désert, d’une hauteur de 140 cm, sise à l’entrée de la chapelle, est due au talent de l’artiste sculpteur parisien M. Pierre de Grauw, coulée en 1991. Le tabernacle est l’œuvre de l’artiste fribourgeois Claraz et le chemin de croix d’un artiste de Lourdes.

Chapelle de l’ancien hôpital

L’ancien hôpital possède une chapelle intérieure. Elle a été ornée de vitraux, en 1933, par M. Albert Gaeng. Ils se présentent sous forme d’un bandeau pratiqué longitudinalement dans le plafond et consacré à la médaille miraculeuse.

Oratoire N.D. des Lanzes

Statuette en gyps, copie de Notre Dame des Ermites (Einsiedeln) ( fin du 19ème siècle) Hauteur 18 cm – oratoire des Lanzes Précédemment placée dans une niche au cœur d’un hêtre séculaire (1867), Notre Dame des Lanzes est actuellement visible dans un oratoire construit après que la foudre eut frappé l’arbre qui l’abritait en épargnant toutefois la statuette. La souche du hêtre est encore en place sur le site.
Les  » lanzes  » sont des prairies étroites, en fortes pentes, parfois situées entre deux bancs de rocher ( du gaulois  » lanca  » : lit de rivière). Ceci définit très bien l’endroit, suspendu au-dessus des gorges de la Veveyse.

Chapelle de l’Institut St François de Sales

L’ancienne église paroissiale, reconnaissable à ce qui reste de son clocher et à son abside circulaire, ce qui en constituait le chœur sert aujourd’hui de chapelle aux sœurs oblates de St François de Sales.
On y a placé, en 1953, à l’occasion du cinquantenaire de l’Institut, deux vitraux de Yoki, d’une heureuse harmonie de couleurs. Ils célèbrent le rôle de Marie dans le mystère de la Rédemption. Celui de gauche- à lire de haut en bas – jusqu’à la naissance du Sauveur ; celui de droite – en remontant de bas en haut – depuis la mort de Jésus jusqu’au couronnement de la Vierge dans le ciel.
En 1986 furent placés les vitraux ornant le chœur. Une fresque datant de 1783, œuvre de Gottfried Locher, fut découverte en 1999 et mise à jour en 2000. Celle-ci, présentée sous forme de médaillon, représente la Sainte-Cène.

Chavannes sous Orsonnens : Jean-Baptiste

Dédiée à Saint-Jean-Baptiste, la chapelle existait déjà dans le premier tiers du XVIe siècle. Preuve, cette inscription, dans le choeur à droite, aux armes de Guillaume Chassot et son épouse Marguerite Renaud.
La façade de la chapelle a été reconstruite dans un style baroque tardif, en molasse, en 1769, inscription au-dessus de la porte d’entrée. A l’intérieur, chœur vouté en pierre, inscription « IHS » au sommet et anges portant les instruments de la Passion. Maître-autel de 1769 avec sur le gradin la Vierge et saint Jean, vestiges d’un calvaire du début du XVIIe. L’autel supporte une vierge en gloire, pièce du début XVIIIe siècle.
Vitrail de Massimo Baroncelli 1983 : baptême de Jésus par Jean-Baptiste.

Cheyres

Dès le XVe siècle, il existait déjà une chapelle à Cheyres. Un édifice religieux de petite taille perdure jusqu’en 1749. Dans les années 1964-66, une restauration fut menée grâce au produit de la vente de la cure qui était l’ancienne résidence des baillis de Cheyres.
Il faut aussi faire mention de la Vierge ouvrante, une statue du XIVe siècle, dédiée à Notre-Dame de Grâce. Cette statue s’ouvre en triptyque présentant des scènes de la passion du Christ. Cette statue a été transportée au moment de la Réforme sur territoire catholique et provenant d’Yvonand. Malheureusement cette statue est une copie puisque l’originale a été volée en 1978.

Cottens : St Martin

L’église St Martin de Cottens fut édifiée entre 1956 et 1958 sur des plans de l’architecte Pierre Dumas, reprenant un projet de son père Fernand. Consacrée le 11 avril 1958, elle remplace une chapelle, construite en 1423, et transformée en 1722, 1844 et 1880, avant d’être abattue en 1957. Le nouvel édifice comprend – en plus de l’église – une chapelle de semaine dédiée à la Vierge avec 15 vitraux de Teddy Aeby sur le thème du Rosaire, et une chapelle latérale dédiée à St-Christophe avec 9 vitraux de Bernard Schorderet sur le thème de la Miséricorde. On peut admirer dans la nef principale, 5 vitraux de Bernard Schorderet, une croix et un tabernacle d’Emile Angéloz, un chemin de croix en mosaïque des frères Emile et Louis Angéloz, ainsi que la Vierge au Martinet, découverte dans un grenier au début du siècle.

15 vitraux de Tedy Aeby sur le Rosaire

Chemin de croix de Bernard Schorderet

Cournillens : St Léger

Présentation de la chapelle de Cournillens

La chapelle de Cournillens est dédiée à saint Léger, évêque d’Autun. Les patrons secondaires sont saint Simon et saint Jude. Un sanctuaire existait déjà à Cournillens vers l’an mille. La chapelle actuelle remonte au Moyen âge et elle fut agrandie au XVIIe siècle. L’endroit était jadis très fréquenté par les pèlerins car son eau est réputée guérir les maladies des yeux.

La vie de St Léger : fresque Johann Franz Pantly (vers 1680) :

Les 7 sacrements vitraux de Jean Bertholle
Les vitraux polychromes de la chapelle de Saint-Léger de Cournillens ont été réalisés en 1982 par Jean Bertholle (1909-1996) de Paris.
Jean Bertholle est un peintre non figuratif comme Bazaine, Le Moal, Manessier, etc. Il fait partie du groupe « Témoignage ».
Jean Bertholle est très attentif à l’ensoleillement et compose ses vitraux en tenant compte de leur orientation. Pour lui, ses vitraux sont un appel au silence, à la méditation. Aux fidèles donc de méditer et d’interpréter… Le surnaturalisme est le terme qui convient le mieux à son Art.
Pour la chapelle de Cournillens, il a réalisé 8 vitraux : 7 vitraux sur les sacrements dont le plus grand sur l’Eucharistie qui se trouve au fond du chœur et les 6 autres dans la nef. On peut admirer aussi un vitrail  « La Roue du Temps » sur la tribune.

I. LE BAPTEME. (haut de la nef, à droite)
Mt. 3, 16 :  »Au Jourdain, l’Esprit descend sur Jésus, comme une colombe »
Act. 1, 5 : « C’est dans l’Esprit-Saint que vous serez baptises sous peu”
Comme la source grandit peu à peu pour devenir fleuve et se perdre dans la mer, ayant au passage fertilisé la terre (les « verts » du 2e plan), ainsi la grâce de mon baptême doit se développer et fructifier, pour me conduire à l’Océan de l’Amour Divin.

II. LA CONFIRMATION. (face au Baptême)
Act. 1, 8 : « Vous recevrez une force, celle de l’Esprit-Saint… »
Act. 2, 2 : « Ils virent des langues de feu se diviser et se poser sur eux. »
La colombe (légèrement suggérée) relie le demi-globe rouge supérieur ,aux langues de feu descendant sur les 4 têtes esquissées (Pentecôte).

III. L’OCTION DES MALADES. (à droite à l’entrée)
Je. 5, 14 : « Ils prieront pour le malade, après l’avoir oint d’huile… »
Sur son grabat, le malade, les mains jointes, reçoit sur le front l’onction du prêtre. A gauche, la cruche d’huile, bénite par l’Evêque le Jeudi-Saint. A droite, en bas, le pain, rappel de l’Eucharistie, provision pour le « grand voyage » (Viatique).

IV. LA PÉNITENCE. (face au précédent)
Jo. 20, 23 : « Ceux à qui vous remettrez leurs péchés, ils leur seront remis ».
Les bras, aux mains sales (bleues et grises) se tendent vers Dieu (cercle de lumiere), implorant pitié. Le pardon (rayons dorés), mérité par le sang du Christ (rayons rouges), descend sur les pécheurs.
 

V. LE MARIAGE. (au choeur, à droite)
Mt. 19, 6 : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. »
Sur les mains des époux se pose la main de Dieu, en signe d’approbation, de bénédiction, de protection.

VI. L’ORDRE. (face au précédent)
Jo. 20, 21 : « Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Apoc. 19, 22 :  » Le Cheval Blanc, monté par le « Fidèle », – le Christ -. »
La lance du cavalier frappe le Dragon (le démon). Le monogramme du Christ (en haut à droite), indique que le prêtre, au nom du Christ, continue la lutte contre le Mal.
Mt. 28, 19 : « Allez, enseignez, baptisez,… Je suis avec VOUS « « . »
 

VII. L’EUCHARISTIE. (le grand vitrail)
Le. 24, 30-31 : « Il prit le pain, le rompit, et le leur donna;
mais il avait disparu à leurs yeux. » :
L’hostie partagée ! Le Christ n’est plus là, mais la traînée de lumière, qui monte et s’élargit, signifie la Foi éclairée des disciples d’Emmaüs. Faisons nôtre leur prière à « Reste avec nous, Seigneur, car le soir tombe. » (Le. 24, 29)
LE MAITRE-AUTEL. (H. BERTSCHINGER)
Deux parties s’emboitent signifient le Christ DIEU et HOMME, comme aussi la grâce et la nature, etc. Le matériau utilisé est la pierre naturelle de Metz en Lorraine.

LE TABERNACLE. (H.BERTSCHINGER)
LE PAIN VIVANT, Le haut de la porte = le champ de blé et le pain. Le bas = la mer.
 

Courtepin : Notre-Dame

En cette première moitié du XXe siècle, l’idée d’une église à Courtepin n’enchantait pas les fidèles de Barberêche. Toutefois, l’arrivée en 1944 du curé François Ruffieux allait permettre de concrétiser ce projet tant attendu. Le 4 mai 1948, l’assemblée paroissiale s’est prononcée pour la construction d’une église avec la perspective d’un financement possible.
Les belles grandes baies vitrées sont ornées de vitraux posés dans les années 1954.

Cugy : St Martin

En 1519, l’église fut annexée au chapitre de Saint-Nicolas à Fribourg. Cela provoqua un long procès à la suite duquel le chapitre renonça, en 1522, à cette incorporation en faveur d’Hauterive qui conserva le patronage jusqu’en 1848.
La première église connue, qui se trouvait à l’embranchement de routes vers Vesin, a été consacrée en 1313. Puis, en 1522, un nouveau sanctuaire fut érigé au village même de Cugy, doté de remarquables œuvres d’art de deux maîtres de la sculpture : Hans Fries et Hans Geiler.
En 1817, cette église fut rénovée et agrandie. A cette occasion, plusieurs objets d’art de grande valeur furent enlevés et déplacés au Musée d’Art et d’Histoire à Fribourg, où ils se trouvent encore aujourd’hui.
En 1906, sur le même emplacement, fut construite l’église actuelle de style néogothique.