6.2.5 Ville de Fribourg : églises et chapelles

Cathédrale St Nicolas – Église Ste Thérèse – Église St Paul – Église du Christ-roi –

Église St Pierre – Église St Jean – Église St Maurice – Église des cordeliers – Basilique N.D –

Chapelle St Barthélémy – Chapelle du Homato (Schoenberg) – Chapelle du Salésianum –

Chapelle des Ursulines – Chapelle de l’hôpital des Bourgeois – Chapelle du couvent d’Ingenbohl –

Chapelle du couvent de Maigrauge – Chapelle du couvent de Montorge – Chapelle N.D. de Lorette –

Chapelle de Bourguillon

Cathédrale St Nicolas

Portail principal

Dans la partie supérieure se tient le Christ montrant ses plaies, assis au centre en juge des vivants et des morts, surmonté d’un dais.
Il est entouré de personnages plus petits :
du côté droit : saint Jean le Baptiste se tient en intercesseur tandis qu’un ange porte la croix et le fléau, entouré en haut et en bas de deux anges sonnant le jugement ;
du côté gauche, la Vierge Marie se tient comme le Baptiste tandis qu’un ange porte la lance et les clous, lui aussi entouré de deux anges.

Les vitraux de la cathédrale de Fribourg

Les vitraux de Mehoffer

La création des huit fenêtres de la nef (120 m2), complétée en 1906 par une commande pour les cinq fenêtres du chœur (124 m2), s’étalera sur près de 40 ans, de 1895 à 1936 ; l’entreprise fribourgeoise Kirsch et Fleckner assurera la réalisation des cartons de Mehoffer. Il s’agit d’un des ensembles Art nouveau les plus importants au monde.

L’eucharistie (1-2-4) – Adoration des mages (3) – Etienne – Laurent – Martin – Claude de Besançon (5) – Georges – Michel – Anne – Marie-Madeleine – Maurice – Sébastien – Catherine – Barbara – ierre – Jean – Jacques – André – Nicolas de Flue (9) – La trinité du choeur : Père – Esprit-saint – Fils.

Photos des vitraux de la cathédrale

La chapelle du saint Sépulcre

Vitraux de Manessier et mise au tombeau de 1437. Trois reliques de Nicolas de Myre, saint Pierre Canisius et Nicolas de Flüe sous forme de main.

Les stalles

Antiphonaire

Dès avant la constitution du Chapitre collégial en 1512, les clercs de l’église de St-Nicolas ont commandé une série d’antiphonaires. Ces ouvrages de grand format contiennent les parties chantées de la liturgie des heures célébrées dans les stalles du choeur (antiennes, hymnes, etc.).
Les antiphonaires sont au nombre de huit, répartis en deux jeux égaux, pour les deux parties des stalles. Un jeu comprend quatre volumes : une partie estivale (de Pâques à l’Avent) pour le temporal (cycle des fêtes du Seigneur) et le sanctoral (cycle de la Vierge Marie et des saints), une partie hivernale (de l’Avent à Pâques) pour le temporal et le sanctoral.

Église de Sainte Thérèse

L’église date de 1966.

Les vitraux de Yoki ont la particularité de rassembler des vitraux de techniques et de dates différentes, de style figuratif et abstrait.

Vidéo sur les vitraux de Yoki à l’église Ste Thérèse

Église de St Paul

Au début des années 1960, les paroissiens du récent quartier se réunissaient en la chapelle des sœurs d’Ingenbohl pour y célébrer l’eucharistie. Dès l’année 1963, le besoin s’est fait ressentir d’aménager un nouveau lieu de culte. C’est en 1966 que l’Association pour la future paroisse du Schönberg fut constituée afin de mener à bien le projet de construction d’un centre paroissial, constitué d’une église et d’un lieu d’accueil, de rencontres et de partage, le Centre St-Paul.
Paul est l’Apôtre des païens, c’est-à-dire de tous ceux qui viennent de loin et qui sont intégrés à l’Eglise du Christ. Or, le Schönberg est le quartier de Fribourg où la population d’étrangers est la plus élevée.

La sculpture de l’entrée de Virginia Mauro, née à Tucuman en Argentine,.réalisée par la Fonderie Monnier à Moutier (2007) pour le 30e de l’église.
Elle vit et travaille aujourd’hui à Fribourg. Elle est licenciée en arts plastiques et en céramique de l’Université Nationale de Tucuman où elle a été assistante pendant deux ans.
Composition de 8 personnages épurés, formes d’anges stylisés aux ailes déployés. Présences discrètes et sobres, accompagnant le paroissien vers son lieu de recueillement. Silhouettes aux formes douces et harmonieuses, évoquant l’être humain dans sa quête de spiritualité.
groupe de droitePaul, le soldat accusateur, persécuteur, sanguinaire. au centre L’homme atterré, interpellé et transformé. groupe de gaucheLe pasteur sur sa barque, voguant vers d’autres continents, à la rencontre des peuples.
Ou groupe de gaucheLe Christ durant les années de sa vie terrestre. au centre Jésus mort sur la croix et la mise au tombeau. groupe de droiteLa résurrection, la sainte trinité.

Les vitraux, sont l’œuvre du peintre fribourgeois Yoki et ont été exécutés avec la collaboration du maître verrier Michel Eltschinger. L’œuvre d’art sacré constituée par la longue frise des vitraux au plomb qui couronne l’église. Pour animer ce long bandeau entrecoupé par 58 verticales plus larges que la partie éclairée, il a fallu inventer des formes et des plages de couleur, chevauchant au travers des meneaux et obtenir une qualité poétique et spirituelle de la lumière en jouant des tons plus ou moins opaques et des tons translucides.
lLœuvre exprime dans des harmonies de jaune, de lilas et de bleus différenciés – au côté nord – le mystère de l’Incarnation, le Fiat de Marie bénie entre toutes les femmes et choisie pour être à la fois Mère de Dieu et mère des hommes. Dans des accords de rouges vineux, de terres et de bleus violacés, la frise qui suit à l’ouest traduit le début de la vie publique du Christ et le déroulement de sa Passion dans des accents tragiques qui débouchent au sud sur la douceur du matin de Pâques. A quoi succède la gloire du Ressuscité exprimée dans des registres où dominent les ors et les rouilles, couleurs qui se prolongent jusqu’au chœur pour évoquer la Jérusalem céleste.

Église du Christ-Roi

L’église du Christ-Roi est situé sur le Boulevard de Pérolles.
Sa caractéristique la plus originale est son plan en éventail. Contrairement à une nef traditionnelle, cette disposition accentue l’effet de communion des fidèles autour de l’officiant grâce à ce rapport visuel favorable. Ce motif de l‘éventail est égalemnent repris pour la forme du parvis, en continuité de l’église, et concourt au mouvement général de la masse bâtie qui guide les fidèles vers l’église. Les chapelles qui ferment les côtés du parvis étaient conçues à l’origine comme une prolongation possible de l’église les jours de grand affluence.
C’est l’architecte Denis Honegger qui a réalisé ce complexe dans le même style que l’université miséricorde, en bloc de béton ciment.

L’histoire de l’église et de la paroisse de 1930 à sa réalisation 1951

Le 2 juin 1955, les orgues furent inaugurées.
En 1955, l’artiste-peintre Armand Niquille réalise le chemin de croix, traité dans la technique des icônes et dans la tradition du moyen-âge, populaire et expressionniste.


En juillet 1957, le grand Christ en bronze du maître-autel, œuvre de l’artiste catalan Apelles Fenosa, d’une intensité dramatique poignante, est posé.


Les verrière de Théodore Strawinsky (1971), dans l’église :

Eve et le serpent et la vierge noire avec l’enfant = la victoire – le sacrifice de Noé célèbre l’Alliance – Abraham le père des croyants – Le songe de Jacob à Bethel avec l’escalier des 12 tribus (Gn 28,12) – Moïse et le buisson ardent (Ex 3,2-6) – Le roi David, simple berger (+Sm 16,13) – La vision d’Isaïe assis à gauche qui voit le Seigneur assis sur un trône (Is 6,1-3) – Le char d’Ezéchiel (Ez 1,4-28) – La statue de Daniel (Dn 2,31-34) – Jean-Baptiste – L’adoration des mages (Mt 2) – Le baptême de Jésus (Mt 3,16-17) – La Transfiguration – Le dernier repas (la Cène) utilise seulement des symboles : blé, calice et hostie, l’agneau pascal – Les noces de Cana (Jn 2) – Guérison de l’aveugle de naissance (Jn 9) – la résurrection de Lazare (Jn 11) – Le tombeau vide au matin de Pâques (Mt 28,5) – La cohorte de 18 anges dans le ciel – un arc de lumière au-dessus de l’orgue de la tribune.

Les fenêtres de Yoki (1972), chapelle mortuaire

Les fenêtres de Bernard Schorderet (1977), chapelle Notre-Dame.

La prédication de Paul et Le martyr de Paul – Je vous baptise dans l’eau, lui vous baptisera dans l’Esprit et par le feu – Le songe de Zacharie et la visitation et la prédication de Jean-Baptiste – La décollation de Jean-Baptiste – la conversion de St Paul – La rencontre de Paul et Pierre.


La Vierge au Pilier d’Antoine Claraz.

Église de St Pierre

L’église St-Pierre de Fribourg a été construite entre 1928 et 1930 par l’architecte F. Dumas de Romont.
Cette église se présente comme une longue basilique à trois nefs, sans transept, prolongée par un chœur rectangulaire profond et lumineux. L’église est couverte de petites voûtes transversales, perpendiculaires aux nefs et appuyées sur des poutres solides.
Les couleurs utilisées pour décorer cet édifice sont moyennement vives et mettent parfaitement en valeur les mosaïques de G. Severini, notamment l’immense mosaïque placée au fond du choeur et qui clôture magistralement la perspective longitudinale de l’église.
La tribune de l’orgue est aussi décorée par l’ artiste (G. Severini) et offre un support superbe au Grand Orgue Mingot de 1984. Les vitraux de St-Pierre à Fribourg sont de plusieurs artistes: notamment H. Broillet (en 1934) et Jean de Castella (années 1940-45).
Le Grand Orgue est monumental et, dans l’ambiance de l’éclairage artificiel du soir, il se détache magnifiquement des dorures de la tribune. L’instrument, très réussi, à traction mécanique, est du facteur lausannois J.F. Mingot (en 1984).

Rosace

Du parvis mous pouvons admirer la rosace, une œuvre particulière avec ses reliefs sculptés : la croix est subtilement inscrite
autour de laquelle s’ordonne en neuf panneaux un cycle narratif de la vie de -Jésus. Elle a été réalisée par François Baud (1932) pour la sculpture et Henri Broillet (1934) pour le vitrail. Au centre le Christ en croix avec longin et le soldat qui reconnaît le Christ – la fuite en Egypte et l’ascension – la transfiguration avec Moïse et Elie et le couronnement – la descente de la croix et Christ ressuscité au milieu de ses disciples – Christ ressuscité et Nativité.

Vitraux

Les 16 vitraux de la nef présentent les évangéliste, des apôtres et des saints sont l’œuvre maîtresse de Jean-Edward de Castella dans des couleurs très lumineuses, particulièrement celui de St Pierre.
Matthieu – Marc – Luc – Jean – Paul – André – Bartolomé – Jacques le mineur – Jacques le majeur – Jude Thadée – Philippe – Pierre – Simon – Thomas

Tribune et orgue

Ce n’est qu’en 1985 le 24 mars que l’orgue a été inauguré, cet orgue de 34 jeux réalisé par Jean-François Mignot de Lausanne. Le décor peint de la tribune est de Gino Severini.

Les chapelles de l’église

Chapelle du sacré cœur
Chapelle de St Nicolas de Flue bénite en 1953 après la canonisation de Nicolas en 1947 avec la fresque de Oscar Catani qui représente Nicolas en robe brune avec le curé de Stans en arrière plan la chapelle de l’ermitage au bas les confédérés et en haut à gauche l’ermite et à droite la Vierge Marie. Le vitrail représente le Christ roi avec les 6 rayons (la roue) de son tissu de méditation.
Chapelle Ste Thérèse de l’enfant Jésus sont l’eouvre d’un paroissien Jules Schmid. En bas la guérison de Thérèse grâce à Marie et sa demande au Papre Léon XIII d’entrer au carmel en 1887. Au centre Thérèse avec les roses entouré d’anges. Le vitrail représente Ste Thérèse avec l’enfant Jésus entouré de carmes (St Jean de la croix).

Baptistère et entrée

Peinture du genevois Jean van Berchem : voûte avec des étoiles et des oiseaux. Représentation de Jean-Baptiste et l’arche de Noé. L’entrée, le narthex le plafond est décoré par Severin (1932).

Chapelle St Joseph = chapelle de semaine = Oasis de miséricorde

Quelques photos

Église de St Jean

C’est en 1511 que le quartier de la Planche fut détachée de la paroisse de Tavel et l’église érigée en paroisse. Les termes du traité précisaient que le Commandeur devait pourvoir aux fonctions pastorales. Il avait à sa charge l’entretien de tous les objets de culte, ce qui se faisait déjà antérieurement. 
Les éminentes qualités du commandeur Pierre d’Englisberg (1504-1545) d’administrateur, son zèle et sa vaillance, son activité infatigable, sa charité envers les humbles, son aménité et sa haute intelligence lui gagnèrent l’estime et l’affection de tous ses contemporains. Ainsi, le Chevalier Pierre d’Englisberg fut le modèle type du Chevalier de St-Jean de Jérusalem.
 Non seulement il releva la commanderie de Fribourg, mais encore il voua tous ses soins à la paroisse de St-Jean. Il restaura l’église, bâtit la sacristie, la pourvu de tous les objets nécessaires au culte, entretint toujours deux ecclésiastiques pour le service religieux et le ministère pastoral.

Chemin de croix de Aeby

Église de St Maurice

Au Moyen Age, les Ermites de Saint-Augustin et les Chanoines réguliers de Saint-Augustin se querellèrent longtemps sur la question de la préséance par rapport à la Règle de Saint Augustin. C’est en 1256 que le Pape Alexandre IV força des groupes d’ermites se réclamant de la Règle augustinienne à s’unir et à former un Ordre mendiant (on les désigne sous le nom d’Augustins). Par la suite, certains religieux restèrent ermites, mais la plupart vécurent dans des couvents. Deux de ces religieux ont laissé leur nom dans l’histoire : Martin Luther au XVIe siècle et Gregor Mendel au XIXe.
Arrivés dans la région de Fribourg vers 1224, les Ermites de Saint-Augustin se seraient installés en ville dans le quartier de l’Auge en 1255. Pendant des siècles, ces religieux remplirent une mission pastorale. Relevant de la Province du Rhin et  de Souabe, le couvent des Augustins de Fribourg, situé à côté de l’église, reconstruit au XVIIIe siècle, fut fermé en mars 1848 sur ordre du Gouvernement radical. Les bâtiments furent transformés en prison de 1850/51 à 1916. Depuis 1918 jusqu’en 2004, ils abritèrent les Archives de l’État fribourgeois.
Le 23 septembre 1255, les Ermites de Fribourg recevaient de l’abbé Nantelme de Saint-Maurice des reliques de Saint Maurice et de ses compagnons. Les travaux de construction de l’église, dédiée à Saint Maurice, commencèrent dès le milieu du XIIIe. Achevée au début du XIVe, elle est construite sur un plan basilical sans transept ; le chœur polygonal a la même hauteur et la même largeur que le vaisseau central. Un clocheton a été élevé au-dessus du chœur en 1835. La richesse intérieure de ses retables est exceptionnelle : en particulier celui du maître-autel consacré à Marie, œuvre de Peter Spring et de son frère à la fin du XVIe siècle, ainsi que ceux de Jean-François Reyff (autel de Notre-Dame-de-la-Consolation, années 1660) et de Jean-Jacques Reyff (autel de la Trinité et de Saint-Erhard, fin XVIIe). Quant au buffet d’orgue, il fut réalisé à la fin du XVIIIe  par Johann Anton Moser, puis remanié par son fils Aloys Moser au début du XIXe.

Église des Cordeliers

La première construction de l’église des Cordeliers date des années 1281, lorsque des Franciscains de Bâle s’établissent à Fribourg pour fonder un monastère qui gagne vite en importance. Dès le XVe siècle, cette vaste église accueille les assemblées de bourgeois de la ville. Les hôtes de marque de la cité sont fréquemment logés au couvent.
Le Christ à la colonne (XVe siècle, grès) est l’une des œuvres les plus fameuses de Suisse.


Durant cette période faste, l’église s’enrichit d’œuvres d’art, entre autres des trois retables renommés. Le retable du maître-autel est la plus grande œuvre peinte du Moyen Age suisse. On y a découvert quatre œillets peints, qui ont fait penser à une signature d’artiste. Mais ce symbole se retrouve souvent sur des peintures de l’époque, et il peut servir pour marquer l’appartenance du peintre à une corporation.

Le retable de saint Antoine, incomplet, est signé et daté : Hans Fries,

Le retable offert par Jean de Furno, dit retable de la Crucifixion, dans la première chapelle, date de 1513 et possède un triptyque admirable de bois doré sculpté, inspiré du style de Dürer : le volet de gauche représente La Nativité, celui de droite L’Adoration des mages. La Dormition de la Vierge est peinte à la base du retable.

La nef actuelle est reconstruite au XVIIIe siècle. Il faut lever les yeux pour admirer ce vaisseau haut et clair : un décor en trompe-l’œil baroque tardif voisine avec des clefs de voûte gothiques. Dans le cloître on découvre des peintures du XVe siècle représentant 6 scènes de la vie de la vierge de Peter Maggenberg vers 1440.

Fontaine de la place Notre-Dame :

Fresque du cloître du couvent : Les murs du cloître sont ornés de peintures murales (1440) de Pierre Maggenberg, artiste fribourgeois majeur du gothique tardif, mandaté également à la cathédrale de Lausanne, à la chapelle de Rarogne ainsi qu’à l’église de Valère à Sion.

Basilique Notre-Dame

La Basilique Notre-Dame de Fribourg (Suisse) est la plus vieille église de cette ville : sa construction remonte au tout début du XIIIème siècle. L’église fut pendant longtemps la propriété de l’Hôpital des Bourgeois. Au XIXème siècle, elle fut remise au diocèse de Fribourg. Promue Basilique en 1932, elle devint en 1968 propriété de la « Fondation Basilique Notre-Dame ».

Chapelle St Barthélémy

Chapelle Saint-Barthélémy, dite chapelle de Pérolles 1518-1520, collaborateur de Hans Felder le Jeune Ce petit joyau du gothique flamboyant, lointain écho de la Sainte-Chapelle de Paris, abritant un ensemble de vitraux d’importance nationale, a été construit vers 1518-20, par un collaborateur de Hans Felder le Jeune. Elle devait servir de chapelle privée et de mausolée
familial de Christophe de Diesbach, dans l’enceinte de son château de Pérolles. Construite sur une crypte voûtée d’ogives, la chapelle à voûtes nervurées présente un chœur à cinq pans et une travée de nef, articulés par des contreforts à pinacles. Elle a été complétée par une sacristie en 1641. On dispose d’un retable en bois peint en faux marbre, vers 1700, avec sculptures, saint Barthélemy entre saint Joseph et sainte Catherine, patrons des donateurs Joseph de Reynold et son épouse Marie-Catherine d’Ammann. On y voit aux murs, un rarissime ensemble de huit statues gothique tardif en terre cuite – deux
disparues – avec consoles et baldaquins, vers 1520 ; au revers de l’entrée, un Christ en croix de même époque ; au chœur, deux grands tableaux votifs de 1641 représentant l’un Antoine de Reynold (†1638) et ses cinq fils avec leurs saints patrons et, l’autre, en pendant, son épouse Françoise de Fégely, ses onze filles et leurs saintes patronnes.
Les verrières Renaissance du chevet, parmi les plus belles de Suisse pour l’époque, datent de 1517-1523. Attribuées au peintre-verrier Lukas Schwarz, elles montrent un cycle dynastique de la famille du maître d’ouvrage. Lors de la restauration de 1954, on a complété cet ensemble par des panneaux armoriés provenant du château, six de 1526 attribués à Hans Funk au nord, et neuf aux armes de Reynold pour la plupart, réalisés entre 1593 et 1699.

Chapelle du Homato Schönberg

Chapelle du Salésianum

Vitraux : Jean-Edouard de Castella (1881-1966)

Christ eucharistie – Christ-roi – Jésus bon pasteur – Jésus feu de la loi – Nicolas de Flüe – St Dominique – St François de Sales – St Vincent de Paul

Chapelle des Ursulines

Chapelle hôpital des bourgeeois

Dès le 13e s., l’établissement hospitalier de Notre-Dame sur la place des Ormeaux assure la fonction d’hospice général accueillant des orphelins, des mères célibataires, des aliénés et des vagabonds. L’homme fort n’y est pas le médecin, mais le «recteur», sorte de tuteur général qui gère le patrimoine foncier de l’institution et redistribue aux pauvres de la ville une partie de ses bénéfices. En 1636, le délabrement de l’édifice contraint les autorités à envisager sa reconstruction et le nouvel hôpital est implanté sur les Places, selon le projet de l’architecte André-Joseph Rossier. Les travaux ont lieu de 1681 à 1699, date de la consécration de la chapelle. Entre 1779 et 1782, d’importants travaux de réparation et d’agrandissement sont entrepris, d’après les plans de l’architecte Jean-Joseph Werro.
La médicalisation de l’hôpital prend son véritable essor au 19e s., mais les Fribourgeois disposant d’un minimum de ressources évitent d’aller s’y faire soigner ; les opérations les plus lourdes sont encore effectuées au cabinet du médecin traitant ou au domicile du patient. Suite à l’incendie de 1937, l’hôpital est agrandi, restauré et doté d’une infrastructure moderne. Il ferme définitivement ses portes en 1972, quelques mois après l’inauguration du nouvel hôpital cantonal.

Chapelle d’Ingenbohl

Chapelle de la Maigrauge

L’abbaye, fondée en 1255, est le premier monastère féminin de Fribourg. Depuis plus de sept siècle et demi, elle abrite des moniales de l’ordre cistercien. Une église du XIII siècle dans sa beauté originelle. Un monastère de moniales cisterciennes établi depuis plus de 768 ans.

Chapelle couvent de Montorge

C’est le 28 mars 1626 que la première pierre a été posée au lieu dit Montorge, en dessous de la porte de Bourguillon et à proximité immédiate de la ville de Fribourg. Elle a été consacrée en 1635 par l’évêque de Lausanne, Monseigneur de Watteville. Les trois retables maniéristes sont des œuvres précoces de Jean-François Reyff. L’orgue a été construit par Aloys Mooser en 1810.

Chapelle St Jost

Chapelle de N.D. Lorette

La chapelle de Lorette est située sur le chemin de Lorette. Elle fait face à la ville de Fribourg sur un escarpement de la Sarine qui relie le quartier de la Neuveville à la porte de Bourguillon.
Petit cube élégant, la chapelle de Lorette doit son existence aux autorités de la ville de Fribourg, qui décident de construire cette chapelle afin de ramener la paix dans la Suisse du XVIe siècle en proie à la discorde.
Des statues en molasse, plus grandes que nature, sont placées sur les murs extérieurs. Elles représentent les quatre évangélistes, deux saints Jacques, saint Joachim et les saintes Anne, Cléophée et Salomé. Une coupole étoilée, une grille en bois et la statue de Notre-Dame de Lorette ornent l’intérieur.
Cette chapelle est l’une des plus belles réussites de Jean-François Reyff, artiste fribourgeois polyvalent, sculpteur, architecte et ingénieur de fortifications. On reconnait ses vierges à leur visage pensif et doux.

Chapelle de Bourguillon

Bourguillon était au Moyen Age le refuge imposé aux bourgeois atteints de la lèpre. Perchée sur une colline surplombant la Sarine et Fribourg, la chapelle de pèlerinage, mélange de baroque et de gothique, date de 1433. Sa célèbre statue de Marie, de 1466. Précédemment, une chapelle romane était vraisemblablement rattachée à l’hôpital (ancienne léproserie).

Vitraux

En 1914, l’artiste Jean de Castella dota la chapelle d’une série de vitraux de style art nouveau évoquant quelques-unes des grandes heures du sanctuaire à travers les siècles et le lien étroit qui unit la Ville de Fribourg à sa Vierge :

Érection de la confrérie du scapulaire Mgr de Rivaz – Guérison du duc d’Autriche Fédéric IV 1437 – Les fribourgeois promettent fidélité à la foi catholique 1535 – Les romontois viennent à Bourguillon en 1535 – Notre-Dame de Bourguillon délivre Fribourg de la peste en 1588 – Petermann de Farvagny offre le calice ramassé la bataille de Morat 1476 – Procession de la fête-Dieu Les donateurs – Transfert de N.D. de Bourguillon de l’ancienne léproserie à la chapelle

Orgue